Dans le quartier Habbena où est logé le siège de Les Transformateurs, c'est un climat plutôt de guerre qui se dessine. Plus des deux cents agents de force de l'ordre bien équipés avec une cinquantaine des véhicules investissent le balcon de l'espoir de Les Transformateurs. Sur place, certains agents à bord des véhicules, certains assis sur les bancs en mangeant de concombres et arachides, et d'autres font de la routine en encerclant le siège. Une odeur piquante de gaz lacrymogène ne rate pas les narines dans un rayon d'un kilomètre. Tout autour du siège du parti Les Transformateurs, les voisins sont confondus à des militants et sont souvent brutalisés, personne ne doit prendre d'air, ils sont souvent prisonniers, d'autres reçoivent même de gaz lacrymogène dans leur concession. 

C'est une confrontation de nez à nez. La police d'un côté et de l'autre les transformateurs. En main des transformateurs les drapeaux tricolores, bouteille d'eau et de l'autre Camp des hommes en tenue, l'arme ainsi que des chiottes en main. 

Les journalistes non plus ne doivent sillonner pour faire les constats des choses, bien qu'ils soient en règle. De sur quoi, la majorité de ces agents ne parlent qu'en 'arabe avec des mots très vulgaires et l'agressivité au comble.  

Le balcon de l'espoir de Les Transformateurs est devenu balcon des forces de l'ordre et de la Sécurité. Ainsi, bien que le calme est revenu aux alentours, les deux camps tiennent mordicus. Docteur Succès Masra quant à lui, est retranché à l'intérieur du siège avec les autres militants. Et d'après les informations reçues sur les lieux, les engins à deux roues appartenant aux militants serait ramassés tous ramassés par la police.

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