Interview à JA: La sortie infantile de Mahamat Kaka

Interview à JA: La sortie infantile de Mahamat Kaka

Editorial Bande Info 6 mars 2023 1.9K

Interview à JA: La sortie infantile de Mahamat Kaka
Le président de transition Mahamat Idriss Deby Itno. Photo dr.

La transition phase2 continue par accoucher au quotidien ce que nous pouvons appeler le mensonge d’Etat. C’est le moins qu’on puisse le dire. Puisque l’actuel monde ne s’y est pas avec une communication d’un chef de la transition à la trempe de distraire l’opinion à outrance. Selon ses propos à Jeune Afrique (JA), l’on peut s’affirmer sans se tromper que celui qui dirige le pays n’est pas à jour. L’actualité brulante au Tchad lui échappe complètement car il n’écoute que ceux qui la peint et repeint en blanc. Pourtant, plusieurs médias sérieux, lanceurs d’alertes, sociétés civiles responsables, hommes de Dieu respectables ne manquent d’en informer sur tout ce qui se passe au Tchad et avec les conséquences à venir. Mais force est de constater qu’au sommet de l’Etat, rien n’est pris au sérieux si cela n’est à l’avantage de la consolidation du pouvoir.

Cependant, pour le cas de l’événement du 20 octobre, Kaka se contredit lui-même. Sinon comment regretter ce qu’il appelle manifestation et revenir quelque temps à JA évoquer qu’il s’agit d’une insurrection armée ? Que nenni ! Pour les citoyens, le fils d’Idriss semble passer à côté de convaincre plus d’un Tchadien qui désormais ne croit pas à ses paroles. Le bas peuple est exaspéré au quotidien des mensonges inventés par les membres de transition phase2. 

Dans la foulée, Kaka s’invite dans le champ politique comme si lui-même appartient à un parti politique alors qu’il est militaire. Hanté par le nom d’un redoutable homme politique, il prononce à chaque occasion plusieurs fois le nom de Succès Masra. Ce dernier est désormais le seul adversaire à Kaka dans son projet de se maintenir au pouvoir. A calmer les esprits des tchadiens, Kaka doit dire qu’il ne sera plus candidat aux prochaines élections. C’est la seule des conditions pour être mieux écouté par un peuple qui ne veut plus être pris au piège comme le passé au temps de son feu père. Le fait de donner un espace géographique acquis à un acteur politique dans la capitale politique explique au mieux sa capacité populaire. Si on parle des deux grands arrondissements comme 7eme et 9eme pour un seul parti, mais qu’en est des autres partis sur les 10 arrondissements ? Pourtant, les partis politique se comptent par centaines au Tchad. Reconnaitre qu’il y a une force de proposition, c’est mieux de renoncer au plan de dynastie pour donner au Tchad un autre élan de refondation. 

La France, un pays de Démocratie se fait une place en Afrique dite francophone, mais au Tchad, le sentiment antifrançais est bel et bien là. Il ne s’agit pas ici de l’œuvre des hommes politiques mais plutôt de la conscience d’une génération qui lit et comprend que la France est responsable de son sous-développement. Dire non ici veut dire cacher le soleil avec les pommes de mains. Ce sentiment en défaveur, les Français eux-mêmes le savent et en débattent du sujet au sein de leur parlement donc ce n’est pas à un chef de transition de venir démentir.

La transition phase2 continue par accoucher au quotidien ce que nous pouvons appeler le mensonge d’Etat. C’est le moins qu’on puisse le dire. Puisque l’actuel monde ne s’y est pas avec une communication d’un chef de la transition à la trempe de distraire l’opinion à outrance. Selon ses propos à Jeune Afrique (JA), l’on peut s’affirmer sans se tromper que celui qui dirige le pays n’est pas à jour. L’actualité brulante au Tchad lui échappe complètement car il n’écoute que ceux qui la peint et repeint en blanc. Pourtant, plusieurs médias sérieux, lanceurs d’alertes, sociétés civiles responsables, hommes de Dieu respectables ne manquent d’en informer sur tout ce qui se passe au Tchad et avec les conséquences à venir. Mais force est de constater qu’au sommet de l’Etat, rien n’est pris au sérieux si cela n’est à l’avantage de la consolidation du pouvoir.

Cependant, pour le cas de l’événement du 20 octobre, Kaka se contredit lui-même. Sinon comment regretter ce qu’il appelle manifestation et revenir quelque temps à JA évoquer qu’il s’agit d’une insurrection armée ? Que nenni ! Pour les citoyens, le fils d’Idriss semble passer à côté de convaincre plus d’un Tchadien qui désormais ne croit pas à ses paroles. Le bas peuple est exaspéré au quotidien des mensonges inventés par les membres de transition phase2. 

Dans la foulée, Kaka s’invite dans le champ politique comme si lui-même appartient à un parti politique alors qu’il est militaire. Hanté par le nom d’un redoutable homme politique, il prononce à chaque occasion plusieurs fois le nom de Succès Masra. Ce dernier est désormais le seul adversaire à Kaka dans son projet de se maintenir au pouvoir. A calmer les esprits des tchadiens, Kaka doit dire qu’il ne sera plus candidat aux prochaines élections. C’est la seule des conditions pour être mieux écouté par un peuple qui ne veut plus être pris au piège comme le passé au temps de son feu père. Le fait de donner un espace géographique acquis à un acteur politique dans la capitale politique explique au mieux sa capacité populaire. Si on parle des deux grands arrondissements comme 7eme et 9eme pour un seul parti, mais qu’en est des autres partis sur les 10 arrondissements ? Pourtant, les partis politique se comptent par centaines au Tchad. Reconnaitre qu’il y a une force de proposition, c’est mieux de renoncer au plan de dynastie pour donner au Tchad un autre élan de refondation. 

La France, un pays de Démocratie se fait une place en Afrique dite francophone, mais au Tchad, le sentiment antifrançais est bel et bien là. Il ne s’agit pas ici de l’œuvre des hommes politiques mais plutôt de la conscience d’une génération qui lit et comprend que la France est responsable de son sous-développement. Dire non ici veut dire cacher le soleil avec les pommes de mains. Ce sentiment en défaveur, les Français eux-mêmes le savent et en débattent du sujet au sein de leur parlement donc ce n’est pas à un chef de transition de venir démentir.

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