N'Djaména: Des enfants abandonnent l’école au profit de la pêche

N'Djaména: Des enfants abandonnent l’école au profit de la pêche

Société Bande Info 3 octobre 2024 333

N'Djaména: Des enfants abandonnent l’école au profit de la pêche

Estimée comme activité génératrice, la pêche arrache peu à peu le cœur des enfants. Ceux-ci fouillent dans des divers caniveaux de la capitale tchadienne en vue de pêcher des poissons. D’un caniveau à un autre, ces enfants se taillent une part d’argent après avoir vendu ces poissons aux femmes vendeuses.

Pendant que ces derniers se mettent à fond dans cette activité, les autres se trouvent à l’école. Ces jeunes pêcheurs sont parfois abandonnés par leurs propres parents.« Mon père rentre tard tous les jours donc je viens souvent mener cette activité le jour où mes poches sont vides » renseigne Ningaba Allsas élève en classe de 5ème. Pour Rakiss c’est une manière de subvenir aux besoins préliminaires.

Pour un autre couvert d’anonymat, l’école n’est pas sa priorité. « Au Tchad les gens fréquentent sans avoir quelque chose, je préfère faire pratiquer cette activité saisonnière même si je suis très jeune ».

Réactions des parents

Danbé Faustin, gendarme de son état explique comment son enfant dévie l’itinéraire de l’école pour se prêter à l’activité de pêche : « j’ai surpris mon enfant avec un sac contenant de poisson alors qu’il est allé au cours avant que je ne sorte. » Abondant dans le même sens d’une mère désespérée, Leullar Marth indique que les enfants sont libres de faire ce qu’ils veulent, s’ils décident de devenir des pécheurs en pleine ville alors qu’ils sont régulièrement inscrits le débat n’a pas son sens.

Face à ce phénomène qui prend de l’ampleur, le ministère de la femme et de la protection de la petite enfance et ses partenaires sont interpelés.  

Estimée comme activité génératrice, la pêche arrache peu à peu le cœur des enfants. Ceux-ci fouillent dans des divers caniveaux de la capitale tchadienne en vue de pêcher des poissons. D’un caniveau à un autre, ces enfants se taillent une part d’argent après avoir vendu ces poissons aux femmes vendeuses.

Pendant que ces derniers se mettent à fond dans cette activité, les autres se trouvent à l’école. Ces jeunes pêcheurs sont parfois abandonnés par leurs propres parents.« Mon père rentre tard tous les jours donc je viens souvent mener cette activité le jour où mes poches sont vides » renseigne Ningaba Allsas élève en classe de 5ème. Pour Rakiss c’est une manière de subvenir aux besoins préliminaires.

Pour un autre couvert d’anonymat, l’école n’est pas sa priorité. « Au Tchad les gens fréquentent sans avoir quelque chose, je préfère faire pratiquer cette activité saisonnière même si je suis très jeune ».

Réactions des parents

Danbé Faustin, gendarme de son état explique comment son enfant dévie l’itinéraire de l’école pour se prêter à l’activité de pêche : « j’ai surpris mon enfant avec un sac contenant de poisson alors qu’il est allé au cours avant que je ne sorte. » Abondant dans le même sens d’une mère désespérée, Leullar Marth indique que les enfants sont libres de faire ce qu’ils veulent, s’ils décident de devenir des pécheurs en pleine ville alors qu’ils sont régulièrement inscrits le débat n’a pas son sens.

Face à ce phénomène qui prend de l’ampleur, le ministère de la femme et de la protection de la petite enfance et ses partenaires sont interpelés.  

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