Parachuté à la tête du pays suite au décès de son père au front, le président du conseil militaire de transition est allé au-delà des prérogatives en promettant et monts et ciel a l’ensemble des tchadiens.

Alors qu’il lui restait que 8 mois selon la charte de transition qui régi actuellement le pays à céder la place a un président démocratiquement élu, les promesses ne font que se multiplier. A chaque occasion qui se présente, le chef de la transition ne cesse de surprendre par des promesses. Il a d’ailleurs tout promis à  tous les secteurs. Ainsi, il entend intégrer 5000 jeunes à la fonction publique, la pose de pierre de pavoisement à N’Djaména, la construction des lycées, un aéroport international, le bitumage des voies à N’Djaména ainsi que dans les provinces, l’augmentation de salaire des militaires, la liste est non exhaustive.

Pourtant, à la prise du pouvoir, le conseil militaire de transition avait juré de maintenir la sécurité organiser un dialogue national qui débouchera sur une nouvelle constitution en suite un nouveau président sera élu.   

Fort de ce constat, les avertis de la chose politique laissent entendre que le président essaye de se frayer un chemin avant de se prononcer officiellement sur sa candidature un jour à l’autre.

Du point de vue juridique, il ne revient pas à un président de transition d’engager de chantiers et de promesses. Il est de notoriété d’accélérer le processus afin d’élire un président avec un gouvernement qui présentera son budget à une assemblée nationale élue et non décrétée.   

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