Réaction à chaud d'un compatriote suite à la radiation de Mekila Elysée Asyngar

Réaction à chaud d'un compatriote suite à la radiation de Mekila Elysée Asyngar

Société Bande Info 3 octobre 2024 347

Victime d'une radiation des rangs de la police nationale après avoir échangé avec le président du parti les transformateurs, Mekila est passé par la prison après être éjecté. Un internaute prend sa défense

Victime d'une radiation des rangs de la police nationale après avoir échangé avec le président du parti les transformateurs, Mekila est passé par la prison après être éjecté. Un internaute prend sa défense

Réaction à chaud d'un compatriote suite à la radiation de Mekila Elysée Asyngar

A l’instar de ce jeune policier, Mékila Elysée Assingar, gardien de la paix, détenu abusivement, sans procédure légale à la Direction Générale des Renseignements et d’Investigation (DGRI), ex RG, du mercredi 13 avril 2022 au mardi 23 août 2022, date à laquelle il fut confié au Président du Conseil National des droits de l’Homme (PCNDH), Mahamat Nour Ahmat Ibédou, des milliers de Tchadiens croupissent arbitrairement en prison par abus d’autorité et privés de leurs droits.

Le cas de Mékila est illustratif des violations récurrentes des droits fondamentaux de l’homme au Tchad. Tenez-vous bien : non seulement, ce policier a été gardé au secret dans des conditions inhumaines sans être présenté aux juges, la veille de ce qu’on peut appeler sa mise en liberté provisoire, un décret N°2658/PCMT/PMT/MSPI/2022 le révoque avec quatre de ses collègues du corps de la police nationale avec suspension des droits à la pension, comme pour dire que dans ce pays, certains citoyens n’ont que des devoirs pendant que les autres s’arrogent tous les droits.

Nous dénonçons sa détention arbitraire ainsi que les mesures qui ont suivi sa mise en liberté provisoire. Dans un pays normal avec des institutions qui fonctionnent, pour une faute professionnelle, le présumé doit à la limite purger trois mois de sanction disciplinaire selon l’ordonnance N°015/PR/2015 du 11 mars 2011 portant statut général des personnels du corps de la police nationale. Cependant, force est de constater que dans ce cas de figure, il y a entorse aux textes et lois qui régissent d’une part le Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration et d’autre part l’appareil judiciaire tchadien.

De ce qui précède, nous demandons à son Ministère de tutelle et aux plus hautes autorités du pays de réhabiliter purement et simplement le gardien de la paix Mékila Elysée Assingar. Ce qui pourrait être considéré comme sa radiation de l’effectif du corps de la police nation est illégal et il n’est pas tard de rectifier le tir. Comme lui, plusieurs agents sont suspendus, licenciés, révoqués ou radiés sans aucune procédure légale, livrant ainsi des familles entières, du jour au lendemain, à elles-mêmes, sans ressources financières pour subvenir à leur besoin. 

Vivement, justice pour Mékila Elysée Assingar !

MIARIM Dillah Evariste

A l’instar de ce jeune policier, Mékila Elysée Assingar, gardien de la paix, détenu abusivement, sans procédure légale à la Direction Générale des Renseignements et d’Investigation (DGRI), ex RG, du mercredi 13 avril 2022 au mardi 23 août 2022, date à laquelle il fut confié au Président du Conseil National des droits de l’Homme (PCNDH), Mahamat Nour Ahmat Ibédou, des milliers de Tchadiens croupissent arbitrairement en prison par abus d’autorité et privés de leurs droits.

Le cas de Mékila est illustratif des violations récurrentes des droits fondamentaux de l’homme au Tchad. Tenez-vous bien : non seulement, ce policier a été gardé au secret dans des conditions inhumaines sans être présenté aux juges, la veille de ce qu’on peut appeler sa mise en liberté provisoire, un décret N°2658/PCMT/PMT/MSPI/2022 le révoque avec quatre de ses collègues du corps de la police nationale avec suspension des droits à la pension, comme pour dire que dans ce pays, certains citoyens n’ont que des devoirs pendant que les autres s’arrogent tous les droits.

Nous dénonçons sa détention arbitraire ainsi que les mesures qui ont suivi sa mise en liberté provisoire. Dans un pays normal avec des institutions qui fonctionnent, pour une faute professionnelle, le présumé doit à la limite purger trois mois de sanction disciplinaire selon l’ordonnance N°015/PR/2015 du 11 mars 2011 portant statut général des personnels du corps de la police nationale. Cependant, force est de constater que dans ce cas de figure, il y a entorse aux textes et lois qui régissent d’une part le Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration et d’autre part l’appareil judiciaire tchadien.

De ce qui précède, nous demandons à son Ministère de tutelle et aux plus hautes autorités du pays de réhabiliter purement et simplement le gardien de la paix Mékila Elysée Assingar. Ce qui pourrait être considéré comme sa radiation de l’effectif du corps de la police nation est illégal et il n’est pas tard de rectifier le tir. Comme lui, plusieurs agents sont suspendus, licenciés, révoqués ou radiés sans aucune procédure légale, livrant ainsi des familles entières, du jour au lendemain, à elles-mêmes, sans ressources financières pour subvenir à leur besoin. 

Vivement, justice pour Mékila Elysée Assingar !

MIARIM Dillah Evariste

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