A moins d’une semaine de la rentrée administrative et moins d’un mois de la rentrée scolaire, la quasi-totalité des villes et villages de la province du Logone oriental, est dans l’eau. L’inondation a gagné champs, routes, habitations voire les écoles. Dans le département de la Pendé, notamment la ville de Doba, l'innodation bas son plein. 

Des quartiers Gaki, Tin-mbi, Bedokassa en pasant dans les villages situés vers la sortie sud : Bessama, Damala, Bekondjo le constat est amère. Des ecoles dans l’eau, des hangars delabrés et des quartiers insalubres.

DJIMROSBEYE RILENGAR MICHEL, enseignant de son et directeur de l’école officielle de DOHTA située à environ 15 km de Doba relate que la population et les élèves de ces dits villages accusent un retard chaque année dans les activités scolaires. « Nous enseignants, pataugeons pour regagner nos postes mais les élèves attendent souvent la fin de l’inondation avant de venir à l’école. C’est entre mi-novembre et début du mois de décembre que les cours débutent». Il précise aussi qu’actuellement « les maisons sont inondées, les cultures vivrières sont détruites même le riz, culture aquatique, est sous l’eau donc sa production ne sera bonne puisque les conditions d’épiaisons ne sont pas réunies. »

MAMADOU MISKINE, enseignant à la retraite, convertie en agriculteur, exerçant aussi d’autres activités génératrices de revenus dont l’inondation a cloué à la maison témoigne des réalités : « la rentrée scolaire risque d’être perturbée avec cette inondation. Regardez le CEG de Gaki ceinturée d’eau donc les enfants risqueront de contourner par le goudron pour venir à l’école accroissant la distance. » Il prévient que la rentrée prochaine sera avec un retard et ce sera un manque à gagner pour les enfants.

MADJIADOUM Timothée, Doba