Visiblement engagées, les femmes qui se disent originaires de Koro montrent leur fermeté à la promotion de l'excision. Dans leurs explications respectives, elles disent ne jamais abandonner cette pratique et défient les autorités qui cherchent à arrêter cette pratique qu'elles considèrent hériter des ancêtres. L'une d'elles avoue " nos valeurs restent nos valeurs. Aucune autorité n'a droit de nous interdire cela. C'est à N'Djamena que les gens parlent mal de notre tradition, mais au village personne ne peut oser défier notre tradition."

Cependant, depuis le quartier Dembé dans le 7eme Arrondissement, ces femmes ont montré leur fermeté à conseiller aux jeunes filles de se faire exciser. Il appartient aux organisations de lutte contre cette pratique ancestrale de plaider afin que ces femmes verreuses se voient stopper l'ambition d'avoir l'adhésion des personnes pour l'envoie des filles aux Villages pendant cette période de vacances. Certaines provinces comme le Mandoul, le moyen Chari et la Tandjilé connaissent cette pratique depuis longtemps malgré l'effort fourni par certaines institutions en marge d'éviter la pratique au détriment d'autres valeurs culturelles qui avantagent la population. Mais force est de constater encore la résistance chez certaines femmes qui se prennent la tête à l'exemple de celles que nous venons de rencontrer.