Présidentielle: Les journalistes roublés par les chefs des partis politiques
Présidentielle: Les journalistes roublés par les chefs des partis politiques
Dans le cadre de la campagne présidentielle, plusieurs chefs des partis politiques ont eu recours aux journalistes pour la couverture médiatique afin de relayer leurs activités sur le territoire national, malheureusement sur le terrain, certains de ces chefs et leur coalition jouent au infligent un sort dégradable aux journalistes.
Dans le cadre de la campagne présidentielle, plusieurs chefs des partis politiques ont eu recours aux journalistes pour la couverture médiatique afin de relayer leurs activités sur le territoire national, malheureusement sur le terrain, certains de ces chefs et leur coalition jouent au infligent un sort dégradable aux journalistes.
"C’est depuis 12 jours que le parti qui m’a amené au terrain ne m’a rien donné comme frais de mission". "Je m’arrange à avoir de contacts dans chaque ville qui nous accueille pour avoir un abri", tels sont les propos de quelques reporters que nous avons rencontrés. Dans la quête d’avoir des informations et mettre à la disposition du public, certains reporters ont pris le risque de voyager sans se situer sur leur sort. D’autres se retrouvent à la fin de la mission avec 50.000 de nos francs. Le chef de mission qui nous a envoyé sur le terrain nous a remis 50.000 FCFA à l’arrivée après avoir tout parcouru les villes programmées pour le meeting.
Or, d’après le décret N°0121/PT/PM/MFBCP/2023 fixant le régime et les taux des frais de missions officielles en son article 19 alinéa 3 stipule clairement que les agents civils des catégories A, B et C, officiers supérieurs, subalternes et sous-officiers des forces armées et de sécurité doivent bénéficier de 40.000 FCFA par jour comme frais de mission
Pour des questions d’éthique et de morale, nous nous réservons le droit de citer nommément des consœurs et confrères qui, de vive voix, ont exprimé leur désarroi. Cependant, et qu’à cela ne tienne, loin de critiquer ces habitués de terrain, leur patience n’est plus à démontrer. D’ores et déjà, ces responsables qui prétendent prendre les rênes de la République, doivent répondre à sa juste valeur, aux inquiétudes des uns et aux difficultés des autres. Car, qui dit mission, dit frais. Et qui dit frais, dit espèce et non « Faites on va voir ».
"C’est depuis 12 jours que le parti qui m’a amené au terrain ne m’a rien donné comme frais de mission". "Je m’arrange à avoir de contacts dans chaque ville qui nous accueille pour avoir un abri", tels sont les propos de quelques reporters que nous avons rencontrés. Dans la quête d’avoir des informations et mettre à la disposition du public, certains reporters ont pris le risque de voyager sans se situer sur leur sort. D’autres se retrouvent à la fin de la mission avec 50.000 de nos francs. Le chef de mission qui nous a envoyé sur le terrain nous a remis 50.000 FCFA à l’arrivée après avoir tout parcouru les villes programmées pour le meeting.
Or, d’après le décret N°0121/PT/PM/MFBCP/2023 fixant le régime et les taux des frais de missions officielles en son article 19 alinéa 3 stipule clairement que les agents civils des catégories A, B et C, officiers supérieurs, subalternes et sous-officiers des forces armées et de sécurité doivent bénéficier de 40.000 FCFA par jour comme frais de mission
Pour des questions d’éthique et de morale, nous nous réservons le droit de citer nommément des consœurs et confrères qui, de vive voix, ont exprimé leur désarroi. Cependant, et qu’à cela ne tienne, loin de critiquer ces habitués de terrain, leur patience n’est plus à démontrer. D’ores et déjà, ces responsables qui prétendent prendre les rênes de la République, doivent répondre à sa juste valeur, aux inquiétudes des uns et aux difficultés des autres. Car, qui dit mission, dit frais. Et qui dit frais, dit espèce et non « Faites on va voir ».