PERIODE DE TRANSITION, LA PLUS MEURTRIERE

PERIODE DE TRANSITION, LA PLUS MEURTRIERE

Editorial Bande Info 14 février 2022 1.1K

PERIODE DE TRANSITION, LA PLUS MEURTRIERE
Des femmes sur la tombe des victimes

15 généraux se sont constitués pour assurer les affaires courantes du pays avec à leur tête Mahamat Idriss Deby Itno. Cette prise de pouvoir fait suite au décès du président de la République Idriss Deby Itno le 20 avril 2021 au champ de bataille.

9 mois après, ces généraux ont montré leur limite. L’insécurité s’érige en une règle d’or. Il ne passe un seul jour où l’on entend tel été tué, braqué ou encore ses biens emportés.

Nous avons assisté dès lors à des kyrielles de massacres gratuits à travers tout le pays. La transition a commencé d’abord par un massacre des manifestants de la coordination citoyenne Wakit tamma dont l’enquête n’a pas révélé les auteurs des 17 marcheurs.

Les assassinats les plus criardes sont ceux des civils assassinés par des par des militaires à Abéché. Ils sont une dizaine à être enterré.  A Sandana, un accident de circulation occasionnant la mort d’un éleveur est aussitôt transformé en un massacre d’une population civile non armée à une colonie de personne armée jusqu’aux dents. L’on dénombre 12 morts parmi lesquels un journaliste en plein exercice de son métier. A ces morts innombrables s’ajoute les enlèvements contre rançon qui endeuillent tous les jours des ménages. L’insécurité en période de transition ce n’est pas seulement les civils mais les membres du gouvernement aussi. Le ministre en charge de la sécurité lui-même a fait l’objet d’une tentative d’assassinat avant d’être extirpé. Les populations des provinces vivent la peur dans le cœur, à N’Djaména les vols armés ne sont plus dénombrés. Le président du parti les transformateurs Dr. Succès Masra a échappé bel à un assassinat en cette période de transition, curieusement, le président du conseil militaire de transition lui-même affirme que ces services ont déjoué cela alors que l’intéressé se croyait en sécurité.

Des vies ôtées de manière crapuleuse sans aucune peur. Le hic est que la réaction des autorités de transition se résument par une simple condamnation. Comme si cela ne suffisait pas, ces ministres envoyés dans le cadre de la gestion de ces tueries se livrent à distribuer de billets de banque à la longueur de la journée aux parents des victimes. Quel gâchis ? Et pourtant à la prise du pouvoir, la sécurité était l’ordre du jour. 

Vu l’allure des événements qui s’enchainent, le CMT a failli très clairement à sa mission celle de sécuriser la vie des tchadiens.

En dépit de cette faille sécuritaire, le pays exporte notre sécurité pourtant nous-même ne sommes pas en sécurité.

De toutes ces conditions, y’a lieu à ce que la cour pénale international ouvre une enquête indépendante afin de situer les responsabilités si on se veut un pays qui respecte les principes fondamentaux des droits humains.

15 généraux se sont constitués pour assurer les affaires courantes du pays avec à leur tête Mahamat Idriss Deby Itno. Cette prise de pouvoir fait suite au décès du président de la République Idriss Deby Itno le 20 avril 2021 au champ de bataille.

9 mois après, ces généraux ont montré leur limite. L’insécurité s’érige en une règle d’or. Il ne passe un seul jour où l’on entend tel été tué, braqué ou encore ses biens emportés.

Nous avons assisté dès lors à des kyrielles de massacres gratuits à travers tout le pays. La transition a commencé d’abord par un massacre des manifestants de la coordination citoyenne Wakit tamma dont l’enquête n’a pas révélé les auteurs des 17 marcheurs.

Les assassinats les plus criardes sont ceux des civils assassinés par des par des militaires à Abéché. Ils sont une dizaine à être enterré.  A Sandana, un accident de circulation occasionnant la mort d’un éleveur est aussitôt transformé en un massacre d’une population civile non armée à une colonie de personne armée jusqu’aux dents. L’on dénombre 12 morts parmi lesquels un journaliste en plein exercice de son métier. A ces morts innombrables s’ajoute les enlèvements contre rançon qui endeuillent tous les jours des ménages. L’insécurité en période de transition ce n’est pas seulement les civils mais les membres du gouvernement aussi. Le ministre en charge de la sécurité lui-même a fait l’objet d’une tentative d’assassinat avant d’être extirpé. Les populations des provinces vivent la peur dans le cœur, à N’Djaména les vols armés ne sont plus dénombrés. Le président du parti les transformateurs Dr. Succès Masra a échappé bel à un assassinat en cette période de transition, curieusement, le président du conseil militaire de transition lui-même affirme que ces services ont déjoué cela alors que l’intéressé se croyait en sécurité.

Des vies ôtées de manière crapuleuse sans aucune peur. Le hic est que la réaction des autorités de transition se résument par une simple condamnation. Comme si cela ne suffisait pas, ces ministres envoyés dans le cadre de la gestion de ces tueries se livrent à distribuer de billets de banque à la longueur de la journée aux parents des victimes. Quel gâchis ? Et pourtant à la prise du pouvoir, la sécurité était l’ordre du jour. 

Vu l’allure des événements qui s’enchainent, le CMT a failli très clairement à sa mission celle de sécuriser la vie des tchadiens.

En dépit de cette faille sécuritaire, le pays exporte notre sécurité pourtant nous-même ne sommes pas en sécurité.

De toutes ces conditions, y’a lieu à ce que la cour pénale international ouvre une enquête indépendante afin de situer les responsabilités si on se veut un pays qui respecte les principes fondamentaux des droits humains.

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