Comme tout autre acteur de la bonne gouvernance au Tchad, l'Adhet refuse de jouer la politique de "mangeoire". Après avoir appelé les autorités de transition à trouver des solutions idoines pour un retour dynamique à la sérénité sociale et politique, elle se dit écoeurée: " Nous observons un climat préélectoral anxieux, redouté et presque désintéressé car, l'on n'y observe aucune initiative allant dans le sens de l'apaisement du climat préélectoral, à la sensibilisation civique pour la participation électorale, et surtout à un dialogue avec les candidats dont les dossiers ont été rejetés". Vocifère Abba Daouda Nandjedé, le secrétaire général.

Le Secrétaire général de l'Adhet d'ajouter sa crainte en ce sens qu' " une élection post transition mal organisée est un grand facteur d'instabilité politique, sociale et sécuritaire. Ce faisant, il n'est jamais trop tard pour bien faire les choses si l'on a, la réelle volonté. Ainsi, constatant les manœuvres et les prises de position des partis politiques de l'opposition ou groupe de l'opposition notamment le GCAP dont on redoute la réaction face à cette élection".

Étant sûr que cet appel ne sera pas entendu par les concernés , Abba Daoud Nandjedé secrétaire général de l'Adhet dit qu'ils ont fait leur part et appelle le facilitateur de la CEEAC auprès de la transition tchadienne, le Haut représentant de l'Union Africaine, les Nations Unies , l'Union Européenne, la France et les États-Unis d'Amérique de mettre en place un pool de négociation pour les élections apaisées afin d'éviter au Tchad toute situation imprévisible