En ouvrant les travaux, le représentant pays Eisa a précisé que l’atelier vise à découvrir avec les participants comment intégrer l’égalité de genre à chaque étape du processus électoral afin que les femmes et hommes participent et bénéficient pleinement et de manière légale.

Ainsi, durant trois jours, les participants  identifieront les inégalités qui touchent la participation politique des femmes et d’autres groupes marginalisés à chaque phase du cycle électoral (préélectoral, électorale et postélectorale). 
Ces assises permettront aussi d’analyser les obstacles spécifiques  qui freinent la représentation équilibrée ; de revisiter les normes et instruments nationaux et internationaux en matière de droits humains et d’égalité de genre ; de réfléchir à des stratégies et mesures correctives pour rétablir l’équilibre de genre et passer de l’égalité formelle à l’égalité réelle. Pour parvenir à tous ces points énumérés,  le représentant pays EISA, Pierre Kadi Sossou, a rappelé que cela nécessite des réformes courageuses pour rendre le cadre légal sensible au genre.
Pour ce faire, Pierre Kadi Sossou a informé aux participants issus du conseil constitutionnel, de l’Ange, de la Hama, et ceux venus des instituts d’appui à la démocratie, membres de la société civile impliqués dans l’éducation civique et électorale, que ces genres de formations constituent une autre étape importante dans leurs parcours d’autant qu’elle va accroitre leurs compétences en matière de réforme et d’intégration du genre dans leurs activités tout au long du cycle électoral.
A noter que cet atelier rendu facile grâce au financement  de l’Union Européenne.