Les enjeux risqués d’une transition phase II
Les enjeux risqués d’une transition phase II
Le traditionnel message à la nation du président de la transition passe mal auprès de beaucoup de Tchadiens. Bien que Mahamat Kaka après moult exercice d’un discours écrit par ses hommes de mains, aux sujets d’actualités en lien avec la vie de la population a fait une lecture comme à l’accoutumée. Dans une posture de chef, il reste droit au système classique puisque les hommes autour de lui, ne sont que ceux depuis le temps de son feu père. Donc pas d’innovation dans ce discours.
Le contenu du discours ne semble pas répondre aux besoins des citoyens qui aspirent à la justice sociale. Les sujets tels que la situation des arrestations, des nominations sélectives, la réforme de l’armée, la suspension des partis politiques de l’opposition et surtout sa participation ou non aux prochaines échéances électorales ne sont pas prononcées. Cela montre la volonté de la transition de se plier à la volonté d’un clan au pouvoir que de faire avancer notre pays. Le prince héritier veut emboiter les pas de son père Idriss Deby Itno pour se faire une place au palais dit Toumai. Ceux à quoi, il place au sein de l’administration civile les généraux pour la plupart analphabètes à la tête des provinces, départements et voire sous-préfectures pour perpétrer le système qui a déjà rongé le pays pendant plus de trois décennies.
Dans la zone méridionale, les gouverneurs, préfets, sous-préfets, compagent, commissaires et commandants de brigade se livrent à des pratiques peu orthodoxes sinon contraire aux normes administratives. Ils dépouillent les chefs de cantons de leurs pouvoir et intimident la population surtout lors des conflits éleveurs agriculteurs. Puisqu’ils sont eux-mêmes les propriétaires des troupeaux de bœufs, les bouviers en charge de ses animaux sont armés de fusils et tirent à balle réelle sur les agriculteurs à moindre chose car ils ont reçu d’eux le feu vert. Ces derniers jours, les paysans sont tués par ces bouviers et laissent un message comme quoi « faites-vous sauvez par votre Masra ». Ces messages sont proférés dans plusieurs provinces du Sud par les éleveurs sans qu’ils ne soient inquiétés.
De tout cela, certains griots sillonnent les villes pour passer les messages de paix. Cette dernière faut-il le rappeler est un comportement et non un discours flatteur. Lorsqu’on écoute kaka dire que Saleh Kebzabo est ancien opposant, alors peut-il nous donner le nom du nouvel opposant ? A cette question, on peut dire sans se tromper que l’homme se dit rassurer qu’il reste le seul sur un boulevard sans adversaire crédible car les redoubles opposants à son père sont désormais alliés. Ainsi donc, le Général 5 étoiles rêve de ressembler à Ali Bongo et ou à Fort Yassimbé. Mais à l’allure où les choses vont au niveau de la diaspora tchadienne, l’on redoute une autre mobilisation de son chalenger Succès Masra qui dit continuer par chercher les partenaires étrangers à venir à bout de ce régime clanique dit-il lors son adresse de vœux annuelle. Pour dire vrai, Kaka a devant lui les adversaires bien outillés. Ce que son feu père ne l’avait pas en 1993.
Le traditionnel message à la nation du président de la transition passe mal auprès de beaucoup de Tchadiens. Bien que Mahamat Kaka après moult exercice d’un discours écrit par ses hommes de mains, aux sujets d’actualités en lien avec la vie de la population a fait une lecture comme à l’accoutumée. Dans une posture de chef, il reste droit au système classique puisque les hommes autour de lui, ne sont que ceux depuis le temps de son feu père. Donc pas d’innovation dans ce discours.
Le contenu du discours ne semble pas répondre aux besoins des citoyens qui aspirent à la justice sociale. Les sujets tels que la situation des arrestations, des nominations sélectives, la réforme de l’armée, la suspension des partis politiques de l’opposition et surtout sa participation ou non aux prochaines échéances électorales ne sont pas prononcées. Cela montre la volonté de la transition de se plier à la volonté d’un clan au pouvoir que de faire avancer notre pays. Le prince héritier veut emboiter les pas de son père Idriss Deby Itno pour se faire une place au palais dit Toumai. Ceux à quoi, il place au sein de l’administration civile les généraux pour la plupart analphabètes à la tête des provinces, départements et voire sous-préfectures pour perpétrer le système qui a déjà rongé le pays pendant plus de trois décennies.
Dans la zone méridionale, les gouverneurs, préfets, sous-préfets, compagent, commissaires et commandants de brigade se livrent à des pratiques peu orthodoxes sinon contraire aux normes administratives. Ils dépouillent les chefs de cantons de leurs pouvoir et intimident la population surtout lors des conflits éleveurs agriculteurs. Puisqu’ils sont eux-mêmes les propriétaires des troupeaux de bœufs, les bouviers en charge de ses animaux sont armés de fusils et tirent à balle réelle sur les agriculteurs à moindre chose car ils ont reçu d’eux le feu vert. Ces derniers jours, les paysans sont tués par ces bouviers et laissent un message comme quoi « faites-vous sauvez par votre Masra ». Ces messages sont proférés dans plusieurs provinces du Sud par les éleveurs sans qu’ils ne soient inquiétés.
De tout cela, certains griots sillonnent les villes pour passer les messages de paix. Cette dernière faut-il le rappeler est un comportement et non un discours flatteur. Lorsqu’on écoute kaka dire que Saleh Kebzabo est ancien opposant, alors peut-il nous donner le nom du nouvel opposant ? A cette question, on peut dire sans se tromper que l’homme se dit rassurer qu’il reste le seul sur un boulevard sans adversaire crédible car les redoubles opposants à son père sont désormais alliés. Ainsi donc, le Général 5 étoiles rêve de ressembler à Ali Bongo et ou à Fort Yassimbé. Mais à l’allure où les choses vont au niveau de la diaspora tchadienne, l’on redoute une autre mobilisation de son chalenger Succès Masra qui dit continuer par chercher les partenaires étrangers à venir à bout de ce régime clanique dit-il lors son adresse de vœux annuelle. Pour dire vrai, Kaka a devant lui les adversaires bien outillés. Ce que son feu père ne l’avait pas en 1993.