Tchad : Monts de Lam, "femmes et personnes âgées ont été froidement abattues, l'ordre serait venu d'en haut"

Tchad : Monts de Lam, "femmes et personnes âgées ont été froidement abattues, l'ordre serait venu d'en haut"

Société Bande Info 3 octobre 2024 523

Par un point de presse tenu ce 22 avril 2023 au Cefod, le collectif des associations dudit département pointe du doigt accusateur les autorités d'être complices des cas de tueries.

Par un point de presse tenu ce 22 avril 2023 au Cefod, le collectif des associations dudit département pointe du doigt accusateur les autorités d'être complices des cas de tueries.

Tchad : Monts de Lam, "femmes et personnes âgées ont été froidement abattues, l'ordre serait venu d'en haut"

 Pour ce collectif, depuis plusieurs années, les populations du département des Monts de Lam, dans leurs diversités, traversent des situations assez délicates dues a l'insécurité de toute sorte et surtout aux conflits éleveurs - agriculteurs. Pour ce collectif nul n'ignore la montée excessive des conflits agropastoraux couplant par la prolifération des armes de guerre détenues par la plus part des éleveurs qui en font usage sur les agriculteurs. Ceci rend difficile et parfois impossible le mouvement des populations vers les centres abritant les services sociaux de base, mais aussi vers les exploitations agricoles familiales.

Très remonté de la situation meurtrière que traverse ce peuple, le collectif exprime son désarroi. Selon lui, " Le 18 avril 2023, sous le fallacieux prétexte de sécuriser la localité, les forces de l'ordre et de sécurité sont descendues dans les villages Dogoro, Bendjabo, Mempon et D'agenda. Les militaires ont encerclé les villages et ont commencé à tirer à bout portant sur tout ce qui bouge. C'est ainsi que des civiles ont été tués dans leurs champs, devant leurs maisons ou en fuite pour s'échapper. Ce comportement des forces de l'ordre est un plan prémédité d'élimination physique des innocentes estime le collectif. "Ce qui nous permet de dire que ces actes sont programmés, planifiés, réfléchis, mûris et exécutés par ces militaires au profit des éleveurs" renseigne le collectif.

Le collectif de mentionner que cette situation malheureuse est l'œuvre des forces de l'ordre en mission officielle et en complicité avec les autorités administratives du Logone oriental, du département des Monts de Lame et de la Sous-préfecture de Bessao. C'est une preuve de plus qui confirme que l'ordre de tuer serait venu d'en haut" affirme le porte parole, Nodjitoloum Salomon.

Après un bilan fait sur la situation, le collectif exige l'ouverture d'une enquête indépendante, le départ sans délai du Gouverneur Ahmat Dary Baleine, le préfet des Monts de Lame ADAMI Youssouf, du sous-préfet de Bessao, Bichara Mahamat Doumbourki ainsi que tous les chefs militaires impliqués dans ces tueries.

Le collectif des associations du département des Monts de Lame s'est  penché aussi sur le retrait immédiat des forces mixtes installées à Gadjibian et dans tous les départements, ferriques ainsi qu'aux cantons Gadjibian et Boy Bessao. A l'échéance, il se réserve le droit d'engager des actions légales et concertées de grandes envergures pour que la justice soit dite.

 Pour ce collectif, depuis plusieurs années, les populations du département des Monts de Lam, dans leurs diversités, traversent des situations assez délicates dues a l'insécurité de toute sorte et surtout aux conflits éleveurs - agriculteurs. Pour ce collectif nul n'ignore la montée excessive des conflits agropastoraux couplant par la prolifération des armes de guerre détenues par la plus part des éleveurs qui en font usage sur les agriculteurs. Ceci rend difficile et parfois impossible le mouvement des populations vers les centres abritant les services sociaux de base, mais aussi vers les exploitations agricoles familiales.

Très remonté de la situation meurtrière que traverse ce peuple, le collectif exprime son désarroi. Selon lui, " Le 18 avril 2023, sous le fallacieux prétexte de sécuriser la localité, les forces de l'ordre et de sécurité sont descendues dans les villages Dogoro, Bendjabo, Mempon et D'agenda. Les militaires ont encerclé les villages et ont commencé à tirer à bout portant sur tout ce qui bouge. C'est ainsi que des civiles ont été tués dans leurs champs, devant leurs maisons ou en fuite pour s'échapper. Ce comportement des forces de l'ordre est un plan prémédité d'élimination physique des innocentes estime le collectif. "Ce qui nous permet de dire que ces actes sont programmés, planifiés, réfléchis, mûris et exécutés par ces militaires au profit des éleveurs" renseigne le collectif.

Le collectif de mentionner que cette situation malheureuse est l'œuvre des forces de l'ordre en mission officielle et en complicité avec les autorités administratives du Logone oriental, du département des Monts de Lame et de la Sous-préfecture de Bessao. C'est une preuve de plus qui confirme que l'ordre de tuer serait venu d'en haut" affirme le porte parole, Nodjitoloum Salomon.

Après un bilan fait sur la situation, le collectif exige l'ouverture d'une enquête indépendante, le départ sans délai du Gouverneur Ahmat Dary Baleine, le préfet des Monts de Lame ADAMI Youssouf, du sous-préfet de Bessao, Bichara Mahamat Doumbourki ainsi que tous les chefs militaires impliqués dans ces tueries.

Le collectif des associations du département des Monts de Lame s'est  penché aussi sur le retrait immédiat des forces mixtes installées à Gadjibian et dans tous les départements, ferriques ainsi qu'aux cantons Gadjibian et Boy Bessao. A l'échéance, il se réserve le droit d'engager des actions légales et concertées de grandes envergures pour que la justice soit dite.

Fil Facebook