Crise soudanaise: Une sonnette d'alarme pour la transition tchadienne

Crise soudanaise: Une sonnette d'alarme pour la transition tchadienne

Société Bande Info 3 octobre 2024 582

Crise soudanaise: Une sonnette d'alarme pour la transition tchadienne

La guerre au Soudan est le résultat d'une longévité au pouvoir d'Omar El-Béchir pendant 30 ans et la mauvaise gestion de la transition par le Général Abdel Fattah al-Burhan, notamment le non respect de l'accord, qui prévoit une transition de deux ans qui aboutira à l'organisation des élections. Malheureusement, l'armée qui a destituée Omar El-Béchir en Avril 2019 veut en profiter de l'aubaine afin de rester au pouvoir. Ce jeu entraîne des bruits dans les casernes militaires. Ainsi, ceux qui dirigent le pays n'arrivent à se comprendre sur le sujet de l'intégration des combattants de Forces d'intervention rapide dans les rangs de l'armée soudanaise. Raison pour laquelle deux généraux Abdel Fattah al-Burhan et Mahamad Hamdane Daglo se livrent une guerre qui bascule tout un coup la vie des citoyens. 

La guerre au Soudan n'a pas que des milliers de morts mais, les déplacés internes et externes. Les femmes, vieux hommes et des enfants sont obligés de fuire les atrocités pour se trouver à l'Est du Tchad où règne la sécurité du moins pour le moment. Cette sécurité se traduit par un droit sans guerre mais, le défi de survie pour ces nombreuses personnes estimées à 250 réfugiés nécessite un appui des organisations internationales. Cependant, le manque de céréales dû à la guerre en Ukraine aura un impact sur la santé des personnes en situation de guerre.

Pour le Tchad, le cas soudanais est un exemple qui doit servir aux autorités de la transition afin de définir une feuille de route bien cohérente afin d'éviter aux Tchadiens la situation similaire. Au vue de ce qui se passe avec l'adoption de loi sur le projet constitutionnel, les prémisses d'un désordre à la soudanaise n'est pas loin. En ce moment où les émissaires de paix sont à N'Djamena, il serait important de trouver un chemin claire pouvant mettre fin au régime militaire qu'à connu le pays depuis des décennies.

La guerre au Soudan est le résultat d'une longévité au pouvoir d'Omar El-Béchir pendant 30 ans et la mauvaise gestion de la transition par le Général Abdel Fattah al-Burhan, notamment le non respect de l'accord, qui prévoit une transition de deux ans qui aboutira à l'organisation des élections. Malheureusement, l'armée qui a destituée Omar El-Béchir en Avril 2019 veut en profiter de l'aubaine afin de rester au pouvoir. Ce jeu entraîne des bruits dans les casernes militaires. Ainsi, ceux qui dirigent le pays n'arrivent à se comprendre sur le sujet de l'intégration des combattants de Forces d'intervention rapide dans les rangs de l'armée soudanaise. Raison pour laquelle deux généraux Abdel Fattah al-Burhan et Mahamad Hamdane Daglo se livrent une guerre qui bascule tout un coup la vie des citoyens. 

La guerre au Soudan n'a pas que des milliers de morts mais, les déplacés internes et externes. Les femmes, vieux hommes et des enfants sont obligés de fuire les atrocités pour se trouver à l'Est du Tchad où règne la sécurité du moins pour le moment. Cette sécurité se traduit par un droit sans guerre mais, le défi de survie pour ces nombreuses personnes estimées à 250 réfugiés nécessite un appui des organisations internationales. Cependant, le manque de céréales dû à la guerre en Ukraine aura un impact sur la santé des personnes en situation de guerre.

Pour le Tchad, le cas soudanais est un exemple qui doit servir aux autorités de la transition afin de définir une feuille de route bien cohérente afin d'éviter aux Tchadiens la situation similaire. Au vue de ce qui se passe avec l'adoption de loi sur le projet constitutionnel, les prémisses d'un désordre à la soudanaise n'est pas loin. En ce moment où les émissaires de paix sont à N'Djamena, il serait important de trouver un chemin claire pouvant mettre fin au régime militaire qu'à connu le pays depuis des décennies.

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