Formant un fil indien à l'attente de l'arrivée des pagnes dits "pagnes 8 Mars" la population, hommes, femmes et enfants prennent d'assaut les lieux dès six heures du matin dans l'espoir d'acheter au-moins un Pagne mais en vain. Sous le soleil caniculant, les adeptes de cette fête Internationale de la femme tiennent mordicus en maintenant leur position afin d'obtenir le pagne. Effort qui se termine parfois bien et mal parce que, les organisateurs ne disposent pas en quantité les pagnes.

"Moi hier, j'étais venue à six heures du matin jusqu'à quinze heures, je n'ai rien obtenue. Et c'était à treize heures qu'ils avaient commencé avec la vente. Aujourd'hui encore, c'est la même chose qui se dessine." Nous confie Thérèse, une trentaine révolue rencontrée à l'espace festafrica de moursal.

Pendant que d'autres résistent au soleil, certaines personnes perdent de l'espoir et abandonnent la course aux pagnes. " J'ai laissé mon bébé à la maison dans l'espoir de venir vite acheter le pagne et repartir mais jusqu'à douze heures, je n'ai rien vu venir donc je suis obligée de rentrer. On espère qu'aujourd'hui ça serait différent." Se lamente Sabine une femme rencontrée au rond-point aigle de moursal, l'un des points de vente.

Les agents distributeurs de ces pagnes prennent activités dès sept heures du matin et ne commencent que lorsque les pagnes sont livrés. Toutefois, qu'ils ne savent pas où se situe le problème du retard et ils pointent du doigt accusateur leurs responsables.

Il est à rappeler que, les mêmes problèmes sont constatés partout dans les points de vente. Les organisateurs doivent donc mitiger leurs forces pour satisfaire la demande afin de donner une couleur particulière à cette fête qui s'avance à grand pas.