Dialogue national inclusif: que la prochaine constitution qui sera rédigée soit consensuelle pour que le pays se relève dixit Dr Ramadji Alfred

Dialogue national inclusif: que la prochaine constitution qui sera rédigée soit consensuelle pour que le pays se relève dixit Dr Ramadji Alfred

Autre Bande Info 3 octobre 2024 378

Dans un entretien exclusif accordé à bandeinfo.com, le président du sous-comité thématique explique comment sont abordés les questions de la forme de l’Etat, la constitution, les réformes institutionnelles ainsi que le processus électoral lors des travaux en vue du dialogue national inclusif.

Dans un entretien exclusif accordé à bandeinfo.com, le président du sous-comité thématique explique comment sont abordés les questions de la forme de l’Etat, la constitution, les réformes institutionnelles ainsi que le processus électoral lors des travaux en vue du dialogue national inclusif.

Dialogue national inclusif: que la prochaine constitution qui sera rédigée soit consensuelle pour que le pays se relève dixit  Dr Ramadji Alfred

Veuillez-vous présenter

Je suis Dr Ramadji Alfred, je préside le sous-comité thématique 2, chargé de la forme de l’Etat, la constitution, réformes institutionnelles et processus électoral au niveau du comité technique.

Dites-nous qu’est-ce que votre sous-comité fait concrètement ?

Nous sommes chargés de résumer les choses, de proposer des pistes de recommandations, des solutions aux crises institutionnelles. La forme de l’Etat pose problème, nous sommes là pour trouver une solution consensuelle mais aussi expliquer aux concitoyens ce que c’est qu’une forme de l’Etat. La constitution vous savez, la nôtre divise, donc il faudrait qu’on reprenne toutes les études de nos textes fondamentaux de même que les institutions. Il y’a des institutions qui fonctionnaient pas bien y’en a qui fonctionnaient mais qui ont besoin d’être renforcées et notre processus électoral a toujours suscité beaucoup de crises, juste parce que la classe politique n’est pas consensuelle non seulement sur la loi électorale mais aussi sur la composition des organes qui gèrent le processus électoral. Cette fois si nous avons passé en revue toutes les CENI et les lois, le fonctionnement de nos partis politiques. Nous avons pensé sur tout ça pour trouver de solutions et des recommandations. Dans l’optique d’aller vers la refondation de notre pays. Notre rapport s’intitule refonder l’Etat restaurer et renforcer la démocratie. Nous avons fait ce travail et c’est à titre consultatif, c’est aux délégués qui seront au dialogue de retenir ou pas nos propositions que ce soit la forme de l’Etat, la nature du régime qu’on souhaite un régime semi-présidentiel, sur l’âge, la composition de la CENI, son mandat. Mais déjà nous avons proposé un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois. Voilà ce que nous avons fait comme travail.

Est-ce que votre sous-comité a habileté à écrire la prochaine constitution ?

On peut bien rédiger la constitution mais ce n’était pas notre mandat. Nous avons néant moins fait tout le travail préalable, il y’aura un comité ad hoc qui sera au mis sur place au sein du dialogue qui rédigera la constitution mais d’ores et déjà ce comité ad hoc aura toute la matière pour rédiger très facilement. La stratégie ce n’est pas seulement de revivre la conférence nationale souveraine, les gens ont passé un mois sur le règlement intérieur. Maintenant il n’aura pas, parce qu’il y’a un projet de règlement intérieur qui est déjà là et qui nécessite que les délégués se prononcent pour sa validation. Même s’il y’a quelques amendements pour sa validation, on suppose que dès le premier jour on peut déjà s’entendre sur le règlement intérieur afin de commencer les débats du dialogue. Le comité ad hoc qui sera mis sur place pour la rédaction de la constitution aura déjà toute la matière possible donc ils n’auront pas à passer plus de 10 à 15 jours pour écrire, il y’a tous les principes déjà là. Notre recommandation surce point a été claire, que la prochaine constitution qui sera rédigée soit consensuelle pour que le pays se relève et sa validation passe aussi par referendum pour que le peuple tchadien dans son ensemble se prononce. Voilà ce que nous avons fait contrairement à ceux qui disent qu’une constitution est déjà écrite c’est faux !

Quelle sera la prochaine étape de votre sous-comité ?

Nous avons déjà rendu notre rapport. Nous sommes à la fin de notre mission, si la CODNI nous rappelle pour des activités comme le cas des consultations avec les forces vives, c’est l’exercice en informant depuis quelques jours.

Merci pour l’occasion que vous nous offrez afin d’expliquer le processus du dialogue aux concitoyens.

Cet entretien entre dans le cadre de partenariat CODNI avec les médias sous financement PNUD

 

Veuillez-vous présenter

Je suis Dr Ramadji Alfred, je préside le sous-comité thématique 2, chargé de la forme de l’Etat, la constitution, réformes institutionnelles et processus électoral au niveau du comité technique.

Dites-nous qu’est-ce que votre sous-comité fait concrètement ?

Nous sommes chargés de résumer les choses, de proposer des pistes de recommandations, des solutions aux crises institutionnelles. La forme de l’Etat pose problème, nous sommes là pour trouver une solution consensuelle mais aussi expliquer aux concitoyens ce que c’est qu’une forme de l’Etat. La constitution vous savez, la nôtre divise, donc il faudrait qu’on reprenne toutes les études de nos textes fondamentaux de même que les institutions. Il y’a des institutions qui fonctionnaient pas bien y’en a qui fonctionnaient mais qui ont besoin d’être renforcées et notre processus électoral a toujours suscité beaucoup de crises, juste parce que la classe politique n’est pas consensuelle non seulement sur la loi électorale mais aussi sur la composition des organes qui gèrent le processus électoral. Cette fois si nous avons passé en revue toutes les CENI et les lois, le fonctionnement de nos partis politiques. Nous avons pensé sur tout ça pour trouver de solutions et des recommandations. Dans l’optique d’aller vers la refondation de notre pays. Notre rapport s’intitule refonder l’Etat restaurer et renforcer la démocratie. Nous avons fait ce travail et c’est à titre consultatif, c’est aux délégués qui seront au dialogue de retenir ou pas nos propositions que ce soit la forme de l’Etat, la nature du régime qu’on souhaite un régime semi-présidentiel, sur l’âge, la composition de la CENI, son mandat. Mais déjà nous avons proposé un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois. Voilà ce que nous avons fait comme travail.

Est-ce que votre sous-comité a habileté à écrire la prochaine constitution ?

On peut bien rédiger la constitution mais ce n’était pas notre mandat. Nous avons néant moins fait tout le travail préalable, il y’aura un comité ad hoc qui sera au mis sur place au sein du dialogue qui rédigera la constitution mais d’ores et déjà ce comité ad hoc aura toute la matière pour rédiger très facilement. La stratégie ce n’est pas seulement de revivre la conférence nationale souveraine, les gens ont passé un mois sur le règlement intérieur. Maintenant il n’aura pas, parce qu’il y’a un projet de règlement intérieur qui est déjà là et qui nécessite que les délégués se prononcent pour sa validation. Même s’il y’a quelques amendements pour sa validation, on suppose que dès le premier jour on peut déjà s’entendre sur le règlement intérieur afin de commencer les débats du dialogue. Le comité ad hoc qui sera mis sur place pour la rédaction de la constitution aura déjà toute la matière possible donc ils n’auront pas à passer plus de 10 à 15 jours pour écrire, il y’a tous les principes déjà là. Notre recommandation surce point a été claire, que la prochaine constitution qui sera rédigée soit consensuelle pour que le pays se relève et sa validation passe aussi par referendum pour que le peuple tchadien dans son ensemble se prononce. Voilà ce que nous avons fait contrairement à ceux qui disent qu’une constitution est déjà écrite c’est faux !

Quelle sera la prochaine étape de votre sous-comité ?

Nous avons déjà rendu notre rapport. Nous sommes à la fin de notre mission, si la CODNI nous rappelle pour des activités comme le cas des consultations avec les forces vives, c’est l’exercice en informant depuis quelques jours.

Merci pour l’occasion que vous nous offrez afin d’expliquer le processus du dialogue aux concitoyens.

Cet entretien entre dans le cadre de partenariat CODNI avec les médias sous financement PNUD

 

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