Doba: 8 des 11 conseillers boudent la légitimité du maire

Doba: 8 des 11 conseillers boudent la légitimité du maire

Politique Bande Info 3 octobre 2024 217

Doba: 8 des 11 conseillers boudent la légitimité du maire

Sur 11 conseillers municipaux que compte la commune de Doba, 8 sont signataires d'un manifeste. Ce manifeste est adressé aux autorités administratives, judiciaires et aux partis politiques impliqués dans la gestion de la commune. 

Le protégé de la justice qui n'est pas jusqu'aujourd'hui installé dans ses fonctions de maire de la ville mais engage des chantiers de nettoyage, du désherbage des artères du stade, du marché moderne et les alentours de l'hôtel de Ville. 

A peine débuté, il est confronté à une opposition farouche de ceux qui sont censés le conseiller. Ils affirment dans leur manifeste de trois pages "lui avoir retiré leur confiance le 13 mai 2015 pour la remettre à la conseillère Mme KADTOLNGAR DENETOMBAYE Bernadette pour mauvaises gestions." Ces conseillers mécontents citent comme preuve qu'en deux années de gestion communale, une bagatelle somme de 420.625.586 de nos francs CFA a été engloutie par des entreprises fictives venues de la capitale tchadienne au détriment de celles sur place. 

En sus de cette gestion opaque et calamiteuse, en 2014, sieur LAMLENGAR NGARSIBEYE a fait grimper ses indemnités à 625 000F Cfa à 850 000 à l'insu du conseil municipal. Plus loin, les conseillers renseignent que le cabinet du maire compte 22 agents dépassant ainsi largement celui d'un ministre. Dans sa gestion financière et matérielle, les conseillers municipaux ressortent que le maire "perçevait des indemnités d'installation de 5 000 000 et mensuelle, alors que le personnel accuse 5 mois d'arriérés. Ils relèvent dans leur manifeste que la mairie avait reçu respectivement 32 000 000 ; 7 000 000 et 200.000.000 des subventions financières de l'Etat tchadien, du PNUD, et du CPGRP(NDLR: Comité Provisoire de Gestion des Revenus Pétroliers) sans compter les recettes propres de la mairie.

La gestion de ces subventions est ignorée du Directeur des Affaires Administratives et Financières(DAAF)et le secrétaire. De toutes ces recettes, les bordereaux et archives budgétaires montrent que les impayés du temps de sieur LAMLENGAR NGARSIBEYE demeurent des dettes de 420 625 586 F CFA, alourdissant la commune de Doba depuis le 31 décembre 2014 à nos jours.

MADJIADOUM Timothée, Doba 

Sur 11 conseillers municipaux que compte la commune de Doba, 8 sont signataires d'un manifeste. Ce manifeste est adressé aux autorités administratives, judiciaires et aux partis politiques impliqués dans la gestion de la commune. 

Le protégé de la justice qui n'est pas jusqu'aujourd'hui installé dans ses fonctions de maire de la ville mais engage des chantiers de nettoyage, du désherbage des artères du stade, du marché moderne et les alentours de l'hôtel de Ville. 

A peine débuté, il est confronté à une opposition farouche de ceux qui sont censés le conseiller. Ils affirment dans leur manifeste de trois pages "lui avoir retiré leur confiance le 13 mai 2015 pour la remettre à la conseillère Mme KADTOLNGAR DENETOMBAYE Bernadette pour mauvaises gestions." Ces conseillers mécontents citent comme preuve qu'en deux années de gestion communale, une bagatelle somme de 420.625.586 de nos francs CFA a été engloutie par des entreprises fictives venues de la capitale tchadienne au détriment de celles sur place. 

En sus de cette gestion opaque et calamiteuse, en 2014, sieur LAMLENGAR NGARSIBEYE a fait grimper ses indemnités à 625 000F Cfa à 850 000 à l'insu du conseil municipal. Plus loin, les conseillers renseignent que le cabinet du maire compte 22 agents dépassant ainsi largement celui d'un ministre. Dans sa gestion financière et matérielle, les conseillers municipaux ressortent que le maire "perçevait des indemnités d'installation de 5 000 000 et mensuelle, alors que le personnel accuse 5 mois d'arriérés. Ils relèvent dans leur manifeste que la mairie avait reçu respectivement 32 000 000 ; 7 000 000 et 200.000.000 des subventions financières de l'Etat tchadien, du PNUD, et du CPGRP(NDLR: Comité Provisoire de Gestion des Revenus Pétroliers) sans compter les recettes propres de la mairie.

La gestion de ces subventions est ignorée du Directeur des Affaires Administratives et Financières(DAAF)et le secrétaire. De toutes ces recettes, les bordereaux et archives budgétaires montrent que les impayés du temps de sieur LAMLENGAR NGARSIBEYE demeurent des dettes de 420 625 586 F CFA, alourdissant la commune de Doba depuis le 31 décembre 2014 à nos jours.

MADJIADOUM Timothée, Doba 

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