Les artistes tchadiens en colère

Les artistes tchadiens en colère

Autre Bande Info 14 janvier 2022 271

Au cours d'un point de presse animé ce 14 janvier dans les locaux du ballet national sis à Moursal dans le 6eme arrondissement de la ville de N'Djaména,un collectif des artistes se dit outré du comportement du ministère de tutelle qui ne finance pas depuis 10 ans les artistes locaux mais finance les artistes étrangers lors des festivals.

Au cours d'un point de presse animé ce 14 janvier dans les locaux du ballet national sis à Moursal dans le 6eme arrondissement de la ville de N'Djaména,un collectif des artistes se dit outré du comportement du ministère de tutelle qui ne finance pas depuis 10 ans les artistes locaux mais finance les artistes étrangers lors des festivals.

Les artistes tchadiens en colère

Nous sommes en colère car les multinationales installées au Tchad accordent plus d'importance aux financements des artistes étrangers qu'aux artistes tchadiens. Nous sommes en colère contre le bureau tchadien du droit d'auteur (butdra) dont l'administration gère très mal nos redevenses et octroie des droits d'auteur médiocre aux artistes sociétaires, c'est par ces termes que le parole des artistes en colère situe le contexte. Pour cette coalition, le ministère ne finance aucun projet des artistes tchadiens. Très remonté de la situation la coalition se demande pourquoi personnel du ministère a un salaire mais le ministère ne finance pas de projets ?

S'agissant de l'Office national de promotion du tourisme, de l'artisanat et des arts, la coalition qualifie cette institution destinée qu'à organiser deux événements à savoir le festival D'art et Fisca qui ne répondent pas aux aspirations des artistes.

Eu égard de ces manquements et sabotages cités, les artistes en colère exigent:

Un budget conséquent pour la promotion de l'artiste tchadien et l'accélération de la mise en place d'une politique culturelle qui mette en priorité la prise en charge des artistes locaux par les multinationales exerçant sur le territoire tchadien ;

Le détachement du bureau tchadien du droit d'auteur de la maison des patrimoines culturels du Tchad;

A l'urgence pour que le gouvernement intervienne afin d'accélérer le processus d'adoption du statut de l'artiste tchadien en cours;

La mise en place du fond d'appui à l'accélération artistique en insistance au ministère de la culture et de la promotion de la diversité ;

La mise sur pied d'un mécanisme permettant d'accéder aux ressources disponibles par le biais de la représentation nationale de l'UNESCO qui valide ou envoie les projets au siège.

Les artistes interpellent une fois de plus le ministère, à une implication des artistes aux décisions du dialogue national inclusif en cours. 

"Cette sortie n'est que la première. Des actions en vue que mèneront contre vents et marées pour entrer dans nos droits" déclare Neldé Calvin le porte parole des artistes tchadiens en colère.

Nous sommes en colère car les multinationales installées au Tchad accordent plus d'importance aux financements des artistes étrangers qu'aux artistes tchadiens. Nous sommes en colère contre le bureau tchadien du droit d'auteur (butdra) dont l'administration gère très mal nos redevenses et octroie des droits d'auteur médiocre aux artistes sociétaires, c'est par ces termes que le parole des artistes en colère situe le contexte. Pour cette coalition, le ministère ne finance aucun projet des artistes tchadiens. Très remonté de la situation la coalition se demande pourquoi personnel du ministère a un salaire mais le ministère ne finance pas de projets ?

S'agissant de l'Office national de promotion du tourisme, de l'artisanat et des arts, la coalition qualifie cette institution destinée qu'à organiser deux événements à savoir le festival D'art et Fisca qui ne répondent pas aux aspirations des artistes.

Eu égard de ces manquements et sabotages cités, les artistes en colère exigent:

Un budget conséquent pour la promotion de l'artiste tchadien et l'accélération de la mise en place d'une politique culturelle qui mette en priorité la prise en charge des artistes locaux par les multinationales exerçant sur le territoire tchadien ;

Le détachement du bureau tchadien du droit d'auteur de la maison des patrimoines culturels du Tchad;

A l'urgence pour que le gouvernement intervienne afin d'accélérer le processus d'adoption du statut de l'artiste tchadien en cours;

La mise en place du fond d'appui à l'accélération artistique en insistance au ministère de la culture et de la promotion de la diversité ;

La mise sur pied d'un mécanisme permettant d'accéder aux ressources disponibles par le biais de la représentation nationale de l'UNESCO qui valide ou envoie les projets au siège.

Les artistes interpellent une fois de plus le ministère, à une implication des artistes aux décisions du dialogue national inclusif en cours. 

"Cette sortie n'est que la première. Des actions en vue que mèneront contre vents et marées pour entrer dans nos droits" déclare Neldé Calvin le porte parole des artistes tchadiens en colère.

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