LES AVOCATS DES VICTIMES DE SANDANA IMPUTENT LA RESPONSABILITE DES TUERIES AU GOUVERNEMENT
LES AVOCATS DES VICTIMES DE SANDANA IMPUTENT LA RESPONSABILITE DES TUERIES AU GOUVERNEMENT
Le collectif des avocats des victimes de Sandana a animé une conférence de presse à la maison des media du Tchad ce jeudi. Cette conférence fait suite à une descente sur les lieux de drame.
Le collectif des avocats des victimes de Sandana a animé une conférence de presse à la maison des media du Tchad ce jeudi. Cette conférence fait suite à une descente sur les lieux de drame.
« Nous sommes une vingtaine d’avocats à N’Djaména et plus de cinq à Sarh, nous sommes allés, nous avons aidé les victimes à déposer leur plainte. Nous repartirons à Sarh dès que le dossier sera ouvert » informe le porte-parole du collectif Me Midaye Ngueribaye. Pour ce collectif, son passage à Sarh a permis de comprendre beaucoup de choses: « nous ne savons pas qui est l’officier de police judiciaire en charge du dossier ».
S’agissant de la tournée ministérielle, le collectif se dit surpris que les ministres ont fait une communication comme quoi, les auteurs de Sandana sont inculpés. Me Midaye Ngueribaye demande aux ministres de revoir le sens du mot « inculpé ». Pour lui, parler d’une inculpation c'est très fort. Au tribunal, aucun juge ne s’est saisi du dossier mais les ministres sont allés trop loin.
Pour ce collectif, le gouvernement distrait l’opinion en faisant des déclarations fallacieuses: « même si les présumés sont mis aux arrêts comme prétendent les ministres, l’actuel code de procédure ne permet pas de garder un prévenu pendant un mois sans être auditionné » précise le collectif.
« Nous sommes une vingtaine d’avocats à N’Djaména et plus de cinq à Sarh, nous sommes allés, nous avons aidé les victimes à déposer leur plainte. Nous repartirons à Sarh dès que le dossier sera ouvert » informe le porte-parole du collectif Me Midaye Ngueribaye. Pour ce collectif, son passage à Sarh a permis de comprendre beaucoup de choses: « nous ne savons pas qui est l’officier de police judiciaire en charge du dossier ».
S’agissant de la tournée ministérielle, le collectif se dit surpris que les ministres ont fait une communication comme quoi, les auteurs de Sandana sont inculpés. Me Midaye Ngueribaye demande aux ministres de revoir le sens du mot « inculpé ». Pour lui, parler d’une inculpation c'est très fort. Au tribunal, aucun juge ne s’est saisi du dossier mais les ministres sont allés trop loin.
Pour ce collectif, le gouvernement distrait l’opinion en faisant des déclarations fallacieuses: « même si les présumés sont mis aux arrêts comme prétendent les ministres, l’actuel code de procédure ne permet pas de garder un prévenu pendant un mois sans être auditionné » précise le collectif.