BOYCOTT DU PRÉ-DIALOGUE A DOHA, LES TCHADIENS DOIVENT-ILS CRAINDRE LE PIR ?
BOYCOTT DU PRÉ-DIALOGUE A DOHA, LES TCHADIENS DOIVENT-ILS CRAINDRE LE PIR ?
Depuis le début du prédialogue à Doha au Qatar, le citoyen lambda tchadien reste pecimiste quant à son aboutissement. Entre-temps, la composition du comité d'organisation du dialogue national inclusif (codni) n'inspire pas confiance aux yeux des citoyens. Ainsi les tchadiens adhérent peu à la réussite sinon même à la tenue de cet événement de grande portée.
Au final le dialogue se tiendra.
Annoncé par un décret du premier ministre, mentionnant la tenue pour le 20 Août 2022, le citoyen "estime" que cette date n'est proposée que pour calmer esprits surchauffés. Certains poussent très loin pour dire que c'est une manière de temporiser la situation suite à la dernière déclaration du président du conseil militaire de transition à l'égard du sénateur américain qui exige la tenue des élections en 2022.
De l'autre côté, les politico-militaires gobent mal eux-aussi cette décision.
Annoncé tambour battant comme le seul cadre qui assurerait la refondation du Tchad pourrait-il se tenir sans les politico-militaires?
Le pré-dialogue en organisation bientôt six mois au Doha au Qatar connait plusieurs arrêts et suspensions. Ces échecs viennent renforcer la position de ceux qui "pensent que ce dialogue n'aura pas lieu". Ont-ils raison?
Tout porte à croire que cette date n'a pas été prise de commun accord avec les politico-militaires en pourparlers à Doha. C'est ce qui crispe et mécontente ces derniers. Ainsi, en date du 15 juillet 2022, quelques groupes politico-militaires, ont claqué la porte de pourparlers pointant du doigt, le gouvernement d'avoir les "négliger " en prenant cette décision unilatérale.Ils estiment que c'est une tentative "d'exclure" de nombreux groupes armés et leurs alliés politiques du dialogue.
Pour certains citoyens rencontrés à N'Djamena, ce pré-dialogue de politico-militaires "ne devrait pas du tout avoir lieu hors du pays et moins encore mettre long, tout devrait être organisé ici au Tchad sous la houlette soit de l'Union Africaine voire de l'ONU. Car les linges sales se lavent en famille". Pensent-ils.
Dr Sitack Yombatina Béni déplore le “spectacle désolant” qu’offre le Tchad. “Il faut sortir le Tchad de cette honte. Un pays qui passe ses 63 ans d’indépendance dans des rebellions et des guerres et qui continue encore au XXième siècle à offrir des spectacles désolants à l’étranger sous prétexte de dialogue. On n’a pas besoin de tous ces dialogues. On ne va pas passer toute notre vie dans des dialogues, dans des transitions.”, a-t-il déclaré à Voa Afrique.
Le dialogue aurait-il bel et bien lieu à la date indiquée ? Peut-on vivre avec la peur bleue au ventre? Wait and see!
Depuis le début du prédialogue à Doha au Qatar, le citoyen lambda tchadien reste pecimiste quant à son aboutissement. Entre-temps, la composition du comité d'organisation du dialogue national inclusif (codni) n'inspire pas confiance aux yeux des citoyens. Ainsi les tchadiens adhérent peu à la réussite sinon même à la tenue de cet événement de grande portée.
Au final le dialogue se tiendra.
Annoncé par un décret du premier ministre, mentionnant la tenue pour le 20 Août 2022, le citoyen "estime" que cette date n'est proposée que pour calmer esprits surchauffés. Certains poussent très loin pour dire que c'est une manière de temporiser la situation suite à la dernière déclaration du président du conseil militaire de transition à l'égard du sénateur américain qui exige la tenue des élections en 2022.
De l'autre côté, les politico-militaires gobent mal eux-aussi cette décision.
Annoncé tambour battant comme le seul cadre qui assurerait la refondation du Tchad pourrait-il se tenir sans les politico-militaires?
Le pré-dialogue en organisation bientôt six mois au Doha au Qatar connait plusieurs arrêts et suspensions. Ces échecs viennent renforcer la position de ceux qui "pensent que ce dialogue n'aura pas lieu". Ont-ils raison?
Tout porte à croire que cette date n'a pas été prise de commun accord avec les politico-militaires en pourparlers à Doha. C'est ce qui crispe et mécontente ces derniers. Ainsi, en date du 15 juillet 2022, quelques groupes politico-militaires, ont claqué la porte de pourparlers pointant du doigt, le gouvernement d'avoir les "négliger " en prenant cette décision unilatérale.Ils estiment que c'est une tentative "d'exclure" de nombreux groupes armés et leurs alliés politiques du dialogue.
Pour certains citoyens rencontrés à N'Djamena, ce pré-dialogue de politico-militaires "ne devrait pas du tout avoir lieu hors du pays et moins encore mettre long, tout devrait être organisé ici au Tchad sous la houlette soit de l'Union Africaine voire de l'ONU. Car les linges sales se lavent en famille". Pensent-ils.
Dr Sitack Yombatina Béni déplore le “spectacle désolant” qu’offre le Tchad. “Il faut sortir le Tchad de cette honte. Un pays qui passe ses 63 ans d’indépendance dans des rebellions et des guerres et qui continue encore au XXième siècle à offrir des spectacles désolants à l’étranger sous prétexte de dialogue. On n’a pas besoin de tous ces dialogues. On ne va pas passer toute notre vie dans des dialogues, dans des transitions.”, a-t-il déclaré à Voa Afrique.
Le dialogue aurait-il bel et bien lieu à la date indiquée ? Peut-on vivre avec la peur bleue au ventre? Wait and see!