Mahamat Idriss Deby, acceptera-t-il de perdre l'élection présidentielle ?
Mahamat Idriss Deby, acceptera-t-il de perdre l'élection présidentielle ?
Après le règne d'Idriss Deby Itno père de 1990 à 2021, Deby fils prend la rêne et gère le Tchad d'un bras de fer "modéré". Installé au pouvoir suite aux événements tragiques d'avril 2021 occasionnant la mort de son père, et qui demeure jusque là un mystère par manque de lumière sur son assassinat, Mahamat Idriss Deby Itno alias Mahamat Kaka, pilote la transition censée prendre fin 18 mois est finalement prolongée à 3 ans.
Une transition pour gérer les affaires courantes mais aussi repanser les plaies. Malheureusement cette panse mise en avance pour le système n'a finalement accouché une souris.
Les principaux mouvements de rébellion notamment la Force pour l'alternance et la Convergence au Tchad (FACT), n'ont pas pris part au dialogue national inclusif annoncé tambour battant. Ce refus d'inclusivité trouve son essence dans l'inquiétude des concitoyens tchadiens sur le terme " la confiscation du pouvoir". Ainsi, le dialogue s'est transformé en une tribune de consolidation du pouvoir dynastique. Il autorise le président de transition à compétir avec la nouvelle constitution de la 5éme République.
Ce dialogue lui a permis de briguer une fois de plus, pour 24 autres mois de transition suivis de la modification de la constitution tchadienne qui est la suite logique de cette aubaine permettant le règne de dynastie Deby.
La nouvelle constitution permet aujourd'hui à Mahamat Idriss Deby Itno, qui a pris désormais goût du pouvoir de candidater pour la 7ème élection organisée par le Tchad depuis l'avènement de la démocratie générée par le Mouvement Patriotique du Salut(MPS).
Refus de perdre le pouvoir, une maladie familiale ?
Avant l'accession au pouvoir de Mahamat Idriss Deby Itno, Deby père ne perdait jamais les élections qui sont d'ailleurs non transparentes. Il fait feu de tout bois pour garder le fauteuil présidentiel sous prétexte qu'il est venu par les armes et qu'il sortira par les armes.
Opposants, arrêtés , torturés voire portés disparus, à l'exemple de Ibni Oumar Mahamat Saleh du Parti pour les Libertés et la Démocratie (Pld) et la preuve vivante des tortures sur le président du parti FAR, Ngarledji Yorongar devenu aujourd'hui allié du parti Les Transformateurs, se présentent comme le tableau sombre du père Deby avec une stratégie machiavélique.
En octobre 2021, quand le parti Les Transformateurs a mobilisé la population pour dire NON à la succession au pouvoir de père au fils, des milliers des jeunes gens sont tombés et d'autres arrêtés mais libérés pour des questions politiques. Pendant que l'opinion n'a pas fini de pleurer ses morts, l'opposant Yaya Dillo Djerou Beti, le cousin à Mahamat Deby prend une balle à la tête et le siège de son parti PSF complètement démoli par une élite de l'armée en place. Son tort est qu'il s'oppose au système mis en place par le président de transition Mahamat Idriss Déby Itno.
Le goût du pouvoir "Itnotique"
De nombreux bureaux de soutien de luxe sont créés à travers les provinces, véhicules de grandes valeurs, des accessoires très coûteux et en quantité que l'on ne peut tous les lister ici. Mis à part ces choses, Mahamat Idriss Deby Itno n'a guère pensé repanser au système social tchadien gangrené par le coup élevé des matières de première nécessité. Au vu des évènements précités et de ceux qui se passent actuellement à la veille de l'élection présidentielle, Mahamat Idriss Déby Itno est loin de céder le pouvoir à un civil comme il l'avait promis en avril 2021.
Après le règne d'Idriss Deby Itno père de 1990 à 2021, Deby fils prend la rêne et gère le Tchad d'un bras de fer "modéré". Installé au pouvoir suite aux événements tragiques d'avril 2021 occasionnant la mort de son père, et qui demeure jusque là un mystère par manque de lumière sur son assassinat, Mahamat Idriss Deby Itno alias Mahamat Kaka, pilote la transition censée prendre fin 18 mois est finalement prolongée à 3 ans.
Une transition pour gérer les affaires courantes mais aussi repanser les plaies. Malheureusement cette panse mise en avance pour le système n'a finalement accouché une souris.
Les principaux mouvements de rébellion notamment la Force pour l'alternance et la Convergence au Tchad (FACT), n'ont pas pris part au dialogue national inclusif annoncé tambour battant. Ce refus d'inclusivité trouve son essence dans l'inquiétude des concitoyens tchadiens sur le terme " la confiscation du pouvoir". Ainsi, le dialogue s'est transformé en une tribune de consolidation du pouvoir dynastique. Il autorise le président de transition à compétir avec la nouvelle constitution de la 5éme République.
Ce dialogue lui a permis de briguer une fois de plus, pour 24 autres mois de transition suivis de la modification de la constitution tchadienne qui est la suite logique de cette aubaine permettant le règne de dynastie Deby.
La nouvelle constitution permet aujourd'hui à Mahamat Idriss Deby Itno, qui a pris désormais goût du pouvoir de candidater pour la 7ème élection organisée par le Tchad depuis l'avènement de la démocratie générée par le Mouvement Patriotique du Salut(MPS).
Refus de perdre le pouvoir, une maladie familiale ?
Avant l'accession au pouvoir de Mahamat Idriss Deby Itno, Deby père ne perdait jamais les élections qui sont d'ailleurs non transparentes. Il fait feu de tout bois pour garder le fauteuil présidentiel sous prétexte qu'il est venu par les armes et qu'il sortira par les armes.
Opposants, arrêtés , torturés voire portés disparus, à l'exemple de Ibni Oumar Mahamat Saleh du Parti pour les Libertés et la Démocratie (Pld) et la preuve vivante des tortures sur le président du parti FAR, Ngarledji Yorongar devenu aujourd'hui allié du parti Les Transformateurs, se présentent comme le tableau sombre du père Deby avec une stratégie machiavélique.
En octobre 2021, quand le parti Les Transformateurs a mobilisé la population pour dire NON à la succession au pouvoir de père au fils, des milliers des jeunes gens sont tombés et d'autres arrêtés mais libérés pour des questions politiques. Pendant que l'opinion n'a pas fini de pleurer ses morts, l'opposant Yaya Dillo Djerou Beti, le cousin à Mahamat Deby prend une balle à la tête et le siège de son parti PSF complètement démoli par une élite de l'armée en place. Son tort est qu'il s'oppose au système mis en place par le président de transition Mahamat Idriss Déby Itno.
Le goût du pouvoir "Itnotique"
De nombreux bureaux de soutien de luxe sont créés à travers les provinces, véhicules de grandes valeurs, des accessoires très coûteux et en quantité que l'on ne peut tous les lister ici. Mis à part ces choses, Mahamat Idriss Deby Itno n'a guère pensé repanser au système social tchadien gangrené par le coup élevé des matières de première nécessité. Au vu des évènements précités et de ceux qui se passent actuellement à la veille de l'élection présidentielle, Mahamat Idriss Déby Itno est loin de céder le pouvoir à un civil comme il l'avait promis en avril 2021.