Le Tchad condamné à réparer les préjudices causés à Mathias Tsarsi par le Comité de Droits de l’Homme de l’ONU
Le Tchad condamné à réparer les préjudices causés à Mathias Tsarsi par le Comité de Droits de l’Homme de l’ONU
L’affaire de trafic international d’avions et d’armes de guerre, qui a fait les choux gras, en 2017 au Tchad, a livré tous ses contours après plus de 7 années.
L’affaire de trafic international d’avions et d’armes de guerre, qui a fait les choux gras, en 2017 au Tchad, a livré tous ses contours après plus de 7 années.
C’est le Comité des Droits de l’Homme de l’Homme de l’ONU, qui vient de se prononcer en rendant une décision en faveur du Président-directeur général de la compagnie aérienne Air Inter 1, Mathias Tsarsi et ses amis. Un délai de six (06) mois est donc accordé à l’État tchadien pour réparer les dommages causés à Mathias Tsarsi.
Pour rafraîchir la mémoire, le 29 septembre 2017, l’inspecteur en navigabilité de l’aviation civile tchadienne et ex-directeur de la sécurité aérienne de l’Autorité de l’aviation civile, Seid Abdelkadre, l’ex directeur général adjoint de l’Autorité de l’aviation civile (ADAC) Service Alladoum et l’ingénieur des travaux aéronautiques et expert en navigabilité pour l’Autorité de l’aviation civile Peter Ambe Akoso, étaient sous le coup d’une accusation faisant état de complicité dans la fausse immatriculation de l’un des avions de la flotte de la compagnie Air Inter 1, dont Mathias Tsarsi en est propriétaire. Ils avaient été interpellés par la police judiciaire et placés en garde à vue au commissariat central de N’Djaména avant d’être relaxés après un jugement.
Ces derniers, estimant que leurs droits avaient été bafoués, ont saisi le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU. Ainsi, seize juges sur 17 que compte ce comité avaient tranché en faveur de Mathias et de ses amis et donnent un délai de six mois à l’État tchadien de rectifier, selon les termes du jugement, la situation.
C’est le Comité des Droits de l’Homme de l’Homme de l’ONU, qui vient de se prononcer en rendant une décision en faveur du Président-directeur général de la compagnie aérienne Air Inter 1, Mathias Tsarsi et ses amis. Un délai de six (06) mois est donc accordé à l’État tchadien pour réparer les dommages causés à Mathias Tsarsi.
Pour rafraîchir la mémoire, le 29 septembre 2017, l’inspecteur en navigabilité de l’aviation civile tchadienne et ex-directeur de la sécurité aérienne de l’Autorité de l’aviation civile, Seid Abdelkadre, l’ex directeur général adjoint de l’Autorité de l’aviation civile (ADAC) Service Alladoum et l’ingénieur des travaux aéronautiques et expert en navigabilité pour l’Autorité de l’aviation civile Peter Ambe Akoso, étaient sous le coup d’une accusation faisant état de complicité dans la fausse immatriculation de l’un des avions de la flotte de la compagnie Air Inter 1, dont Mathias Tsarsi en est propriétaire. Ils avaient été interpellés par la police judiciaire et placés en garde à vue au commissariat central de N’Djaména avant d’être relaxés après un jugement.
Ces derniers, estimant que leurs droits avaient été bafoués, ont saisi le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU. Ainsi, seize juges sur 17 que compte ce comité avaient tranché en faveur de Mathias et de ses amis et donnent un délai de six mois à l’État tchadien de rectifier, selon les termes du jugement, la situation.