Très touché par la situation cahotique que traverse les élèves de Mayo Kebbi ouest, le président national de UDD estime qu'il idoine de prendre de mesures conséquentes avant que les élèves n'empruntent le chemin des cours: " nous exigeons des mesures drastiques pour favoriser un climat de sérénité pouvant permettre aux élèves et enseignants de reprendre dans la confiance le chemin de l'école. En ce qui concerne les communautés victimes, nous en appelons à la justice populaire et à infliger le même sort aux gens qui nous ôtent la vie ainsi que leur complice. Donc œil pour œil et dent pour dent".

Abordant la question de l'insécurité des autres concitoyens, le président national de UDD Dikbo Hubert renseigne que la province du Mayo Kebbi ouest a reçu 100 motos en vue de renforcer la sécurité. Force est de constater que ces en engins prennent une autre direction. Il est donc inadmissible que dans les zones en proie aux enlèvements, les agents qui ont la volonté de faire leur travail, peinent à se déplacer sur le terrain alors que des motos offertes pour les aider soient utilisées à d'autres fins, que des individus se partagent ces motos pour leurs intérêts égoïstes. En tant qu'acteur politique et fidèles à nos idéaux fondés sur le bien-être social de la population, nous exigeons la transparence et des éclaircissements sur la gestion de ces motos tranche le président. 

Si certains acteurs politiques estiment que la privatisation de la sonacim est une solution idoine, l'UDD voit en cette action une mauvaise foi. l'UDD estime que ces acteurs doivent plutôt resserrer leurs rangs afin d'instaurer un comité de 5% à l'effet de dédommager les citoyens dont les champs et autres sont occupés ou en encore faire bénéficier la population par des œuvres sociales. 

Au regard des manquements constatés, le président national de l'UDD clame que tous ceux qui ont sacrifié la province du Mayo Kebbi ouest rendront compte un jour.