Veuillez vous présenter

Je suis Djégoltar Armand, président du comité Technique du CODNI (Comité d’organisation du dialogue national inclusif)

Dites nous qu’elle est l’étape suivante après que vous ayez présenté les différentes thématiques aux forces vives de la nation ?

Nous avons eu des rencontres avec des différentes forces vives de la nation et c’est ce qui a permis de présenter les différents travaux exécutés par les 5 sous-comités thématiques. Après ces travaux, il y’a un exercice de compilation des rapports qu’on appelle rapport d’état et il y’a aussi parallèlement un effort qui sera fait c’est d’avoir, le résumé de chaque rapport aux participants. Nous travaillons aussi avec le  bureau du CODNI pour avoir des plénières dans la perspective de rendre public ces rapports   afin que le jour du dialogue la compréhension soit de taille. Dans les jours à venir, il se peut qu’on présente le rapport et en même temps ajuster la dernière ligne droite qui n’est rien d’autres le format du dialogue, les critères de participation. Nous avions pris beaucoup de temps sur le budget du dialogue et voilà, c’est en circuit au ministère des fiances pour que ca soit disponible avant le dialogue.

Autre chose vous verrez dans les jours qui suivent, c’est l’achèvement des travaux sur le site qui abritera le dialogue. Il y’a quelques aspects techniques à apporter sur le site du palais du 15 janvier. Il y’a par exemple le nombre des toilette qui nécessite d’être augmenté, des issues de sécurités qui méritent d’être apprêtées.

Nous constatons que les activités du comité technique s’accentuent trop sur N’Djaména, qu’est ce qui empêche d’intensifier ces activités dans les provinces afin que le citoyen du fond village saisisse le nœud ?

Ce que vous dites est pertinent et très pertinent et nous avons des pistes à apporter. Déjà à traves nos partenaires comme UNFPA nous aurons des ateliers décentralisés pour pouvoir présenter un peu ce que nous avons fait à N’Djaména. Aller dans les médias provinciaux leur présenter la conclusion des travaux pour les aider à comprendre. Ces documents que nous avons produits ne s’imposent pas aux participants mais qui peuvent les aider. Donc nous allons travailler en direction des jeunes et en direction des femmes. Il n’y a pas seulement les travaux que nous allons impliquer les provinces mais le déroulement. Nous allons voir dans quelle mesure les radios communautaires peuvent être des relais

Lors des présentations des différentes thématiques, la notion du temps a été répété a maintes reprises, alors y’aura-t-il une autre session avec les forces vives afin d’expliquer mieux le processus?

Oui, il est prévu quelques pré-fora qui vont aider à partager un certain nombre de choses par exemple sur les critères de participation, pour partager les en jeux  des thématiques qui pourraient être débattus. Les rencontres que nous avons eues ne sont les dernières. Il y’aura plus de rencontres par exemple, la semaine dernière il y’a une rencontre avec les jeunes, des associations, aujourd’hui il y’a des rencontres avec les femmes élues locales, nous aurons d’autres rencontres en début avril, nous aurons une rencontre avec les femmes qui seront réunie de toute part. Je crois qu’il y’a une synergie, une démarche.

Alors vous citez trop de programme pendant que le temps est court

C’est dans laps de temps. Nous savons que d’ici le 10 mai nous serons prêts donc tout ce qui a été cité sera fait dans le délai.

Avez-vous un message particulier à adresser a l’ensemble des tchadiens

Je dois simplement dire aux tchadiens que la transition est une étape très sensible et très difficile dans la vie d’une nation et nous devons travailler a ce que cette transition soit un succès. Je dois dire aussi que le dialogue n’est pas une activité qui vient chaque année ou chaque jour. Si nous avons un dialogue, historiquement nous devons saisir l’opportunité de l’espoir. Soyons des acteurs du dialogue et non des observateurs. Permettons que ce dialogue ait lieu.

Je voudrais encore remercier la presse, les medias, qui sont nos partenaires clés  dans ce processus qui font beaucoup d’efforts avec peu de moyen pour être en contact avec la population. Allons de l’avant, c’est un nouveau Tchad, un Tchad de justice, un Tchad de demain.

Je vous remercie !

Cet article entre dans le cadre de partenariat CODNI avec les médias sous financement PNUD