Dans le cadre de la révision du fichier électoral pour le référendum deuxième phase dans les 16 provinces restantes, la Commission Nationale Chargée de l'organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC) fait feu de tout bois pour y arriver à la réussite de cet événement. Toutefois, le sérieux n'est pas de taille dans le processus du recrutement.

" Il y a de cela quelques jours, quelqu'un est passé me trouver dans un cyber café où je suis le gérant me demandant une formation rapide parce qu'il est retenu comme agent enrôleur à la Conorec sans même avoir déposé les dossiers. Après l'avoir écouté, j'étais sidéré parce que, même moi qui ai suivi le processus normal jusqu'au bien terminé le premier test, je ne suis pas retenu, alors qu'un nullard, quelqu'un qui ne sait pas du tout manier les outils informatiques se trouve à la place des compétents. Après cette pensée, je lui ai juste dit non, que je ne pouvais pas le former, car il y a délestage". Nous témoigne le gérant du cyber qui requiert l'anonymat.

Cette scène s'est produite à N'Djamena sur l'axe Dembé et pont étroit (ancien pont reliant N'Djamena et les villes du sud). Il est à rappeler que cette situation est l'un des cas parmi tant d'autres où Conorec est appelée à revoir ses manières d'évoluer pour une bonne réussite du référendum.