Recul démocratique : le Tchad se retrouve sans opposant politique

Recul démocratique : le Tchad se retrouve sans opposant politique

Politique Bande Info 3 octobre 2024 467

Recul démocratique : le Tchad se retrouve sans opposant politique

A l’entame de la transition le 20 avril 2021, la junte militaire rassure que les libertés fondamentales allaient être respectées. 

Subitement la gestion de la chose publique commence à échapper aux hommes en tréhi. Le vécu des Tchadiens n’a pas avancé d’un seul iota. On assiste plutôt à des grognes sociales, des conflits meurtriers entre éleveurs-agriculteurs, des répressions policières lors des manifestations de l’opposition, les kidnappings contre rançon, les trafics des hommes, le tout couronné par un pillage à ciel ouvert des ressources financières. Tous ces maux en 18 mois de transition d’un clan qui ne fait que détruire durant trois décennies par le père et le fils en bon élève continue par être pire que l’on ne s’attendait au lendemain. Dès sa prise de pouvoir, le jeune Mahamat Idriss Deby se range du mauvais côté de l’histoire. Il gère le pays d’une main de fer où trop de sang des tchadiens a coulé. 

A l’origine des différents conflits, l’absence réelle de l’autorité de l’Etat dans les provinces et la prise de partie des administrateurs civils et militaires qui élèvent aussi des bœufs. Ces responsables ne tardent à armer les bouviers à qui, ils donnent des instructions d’en faire usage de ces engins de guerre en cas de menaces. Ayant en soi les fusils de guerre, les bouviers deviennent très arrogant envers les agriculteurs. Le hic est qu’ils font paitre les animaux dans les champs et à moindre reproche, ils dégainent les armes et tuent comme bon leur semble.

Toutes ces injustices criardes ont poussé une frange de l’opposition civile et celle de société civile à organiser une manifestation le 20 octobre dernier. Malheureusement, cette manifestation est transformée par le pouvoir en place en carnage. Le nombre des manifestants reste jusque-là indéterminé, les arrestations, enlèvements et intimidations continuent. 

Pour mieux assouvir son plan, le président, par l’entremise des anciens opposants venus à la mangeoire ont suspendu des partis politiques de l’opposition pour trois mois mais aussi en instaurant un Etat d’urgence. De facto, ces partis politique ne peuvent pas exercer. Le plus marquant comme recule démocratique, ils entendent dissoudre carrément ces partis politiques. 

Ainsi, depuis le 20 octobre dernier, la transition navigue sans parti politique de l’opposition crédible.

Cette situation d’insécurité et de méfiance a contraint par exemple au leader du parti les Transformateurs à l’exil.    

Si le pays tend vers une situation pareille, ceci résulte de la non prise en compte des différentes propositions faites par l’ensemble de la classe de l’opposition politique civile et même armée.  

Les vœux pieux du couple président de transition et le Mouvement Patriotique du Salut viennent d’être achevés.

Le forcing de rester au pouvoir par Deby fils a réussi et donne le sourire rien qu’à ceux qui pillent ce pays et le peuple meurt sous silence. 

A l’entame de la transition le 20 avril 2021, la junte militaire rassure que les libertés fondamentales allaient être respectées. 

Subitement la gestion de la chose publique commence à échapper aux hommes en tréhi. Le vécu des Tchadiens n’a pas avancé d’un seul iota. On assiste plutôt à des grognes sociales, des conflits meurtriers entre éleveurs-agriculteurs, des répressions policières lors des manifestations de l’opposition, les kidnappings contre rançon, les trafics des hommes, le tout couronné par un pillage à ciel ouvert des ressources financières. Tous ces maux en 18 mois de transition d’un clan qui ne fait que détruire durant trois décennies par le père et le fils en bon élève continue par être pire que l’on ne s’attendait au lendemain. Dès sa prise de pouvoir, le jeune Mahamat Idriss Deby se range du mauvais côté de l’histoire. Il gère le pays d’une main de fer où trop de sang des tchadiens a coulé. 

A l’origine des différents conflits, l’absence réelle de l’autorité de l’Etat dans les provinces et la prise de partie des administrateurs civils et militaires qui élèvent aussi des bœufs. Ces responsables ne tardent à armer les bouviers à qui, ils donnent des instructions d’en faire usage de ces engins de guerre en cas de menaces. Ayant en soi les fusils de guerre, les bouviers deviennent très arrogant envers les agriculteurs. Le hic est qu’ils font paitre les animaux dans les champs et à moindre reproche, ils dégainent les armes et tuent comme bon leur semble.

Toutes ces injustices criardes ont poussé une frange de l’opposition civile et celle de société civile à organiser une manifestation le 20 octobre dernier. Malheureusement, cette manifestation est transformée par le pouvoir en place en carnage. Le nombre des manifestants reste jusque-là indéterminé, les arrestations, enlèvements et intimidations continuent. 

Pour mieux assouvir son plan, le président, par l’entremise des anciens opposants venus à la mangeoire ont suspendu des partis politiques de l’opposition pour trois mois mais aussi en instaurant un Etat d’urgence. De facto, ces partis politique ne peuvent pas exercer. Le plus marquant comme recule démocratique, ils entendent dissoudre carrément ces partis politiques. 

Ainsi, depuis le 20 octobre dernier, la transition navigue sans parti politique de l’opposition crédible.

Cette situation d’insécurité et de méfiance a contraint par exemple au leader du parti les Transformateurs à l’exil.    

Si le pays tend vers une situation pareille, ceci résulte de la non prise en compte des différentes propositions faites par l’ensemble de la classe de l’opposition politique civile et même armée.  

Les vœux pieux du couple président de transition et le Mouvement Patriotique du Salut viennent d’être achevés.

Le forcing de rester au pouvoir par Deby fils a réussi et donne le sourire rien qu’à ceux qui pillent ce pays et le peuple meurt sous silence. 

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