Pour déballer ce thème, le panel composé de Nabia Youkou Deko, le conseiller Félix Jebki Linet, le Dr Allah-Rady Koné, Routouang Mohamed Ndonga Christian et le maire du 3ᵉ arrondissement de N’Djaména, M. Gabdibe Passalé ont d'abord identifié les causes de ce phénomène.

Selon le panel, les conflits intercommunautaires au Tchad ont leur origine dans les litiges fonciers mais aussi, en partie le non-respect et de la non-application des textes de la République. Ainsi, par mépris, le Tchad enregiste de milliers de cas de décès, déplacements massifs involontaires de populations touchées.

S'exprimant à l'occasion, le coordinateur national du MOSAMIDI, Ousmane Obili Malgoune, a rappelé que, depuis plus de six décennies, le Tchad est miné par des conflits stériles ayant endeuillé de nombreuses familles, laissé des veuves et des orphelins, et freiné le développement du pays d’au moins 60 ans. Selon lui, ces diverses pertes ont ramenées le Tchad en arière de 60 ans. Il est temps que la génération actuelle prenne conscience de l'avenir du pays ainsi qu'à son devenir.  

Abondant dans le même sens, le panel a invité les jeunes à s’engager activement dans le renforcement du dialogue intercommunautaire en se regroupant en associations pour sensibiliser les familles et les communautés.

Compte tenu de la pertinence du thème, dans la foulée, le mouvement a prévu d’organiser, le 1ᵉʳ octobre prochain, une nouvelle conférence-débat dans la visée de dégager des solutions concrètes a sortie d'un rapport pour interpeller les hautes autorités sur ce phénomène.