L'UNIVERSITÉ DE N'DJAMENA SOLLICITE UN APPUI CONSIDÉRABLE DES POUVOIRS PUBLICS POUR LE PARACHÈVEMENT DE SA MISSION
L'UNIVERSITÉ DE N'DJAMENA SOLLICITE UN APPUI CONSIDÉRABLE DES POUVOIRS PUBLICS POUR LE PARACHÈVEMENT DE SA MISSION
A l'occasion de la commémoration du cinquentenaire de l'université de N'djaména(04 au 09mai), le président de la dite université Mahamat Daoussa Haggar a egrainé un chapelet de doléances à l'endroit du gouvernement de transition. Voici l'intégralité en exclusivité !
A l'occasion de la commémoration du cinquentenaire de l'université de N'djaména(04 au 09mai), le président de la dite université Mahamat Daoussa Haggar a egrainé un chapelet de doléances à l'endroit du gouvernement de transition. Voici l'intégralité en exclusivité !
Monsieur le Premier Ministre,
Je plaide, tout d’abord, pour la signature du Projet de Décret portant Statut autonome des enseignants-chercheurs en souffrance dans les circuits administratifs. Avec l’ouverture des Ecoles Doctorales, il serait judicieux de relever l’âge de la retraite des enseignants-chercheurs de rang A à soixante-dix (70) ans.
Je plaide, ensuite, pour un traitement exceptionnel en faveur de tous les enseignants-chercheurs de rang A à savoir les Professeurs Titulaires et les Maîtres de Conférences, car c’est sur leurs petites épaules que doivent reposer désormais nos espoirs, les espoirs de tout le peuple tchadien. Aussi la rémunération de ce corps doit-elle stimuler les autres à briller dans la recherche.
Je plaide, par ailleurs, pour une politique de recadrage du département ministériel et de réforme institutionnelle qui aide à freiner l’émigration de la jeunesse tchadienne. Le Gouvernement du Tchad gagnerait à prendre des décisions fortes, à réviser la politique de l’éducation, à repositionner l’éducation du peuple au cœur de sa politique, pour un décollage économique, un développement durable. Le fait que nombre de Tchadiens étudient à l’extérieur doit constituer une préoccupation pour le Gouvernement de Transition.
Je plaide aussi pour la reprise des travaux de construction du Campus de Toukra. En parachevant ce joyau architectural, on aura, non seulement accompli la volonté du Maréchal du Tchad, on aura également résolu les problèmes récurrents liés à la capacité d’accueil.
Je plaide surtout pour l’enveloppe budgétaire annuellement accordée à l’enseignement supérieur, en général, et à l’Université de N’Djaména, en particulier. Aucune Université au monde ne peut rayonner sans ressources financières suffisantes. C’est pourquoi, je pense humblement que cette Université doit mériter un traitement de faveur, un regard favorable de la part du Premier Magistrat que vous représentez, car elle est la toute première, la plus ancienne et la plus grande. Mettez-y un peu de ressources financières et elle fera votre fierté.
Je plaide, enfin, pour le renouvellement du plan triennal de financement de la recherche doctorale et postdoctorale. Ce fonds permettra j’en suis convaincu de booster conséquemment la recherche scientifique au Tchad.
Monsieur le Premier Ministre,
Je plaide, tout d’abord, pour la signature du Projet de Décret portant Statut autonome des enseignants-chercheurs en souffrance dans les circuits administratifs. Avec l’ouverture des Ecoles Doctorales, il serait judicieux de relever l’âge de la retraite des enseignants-chercheurs de rang A à soixante-dix (70) ans.
Je plaide, ensuite, pour un traitement exceptionnel en faveur de tous les enseignants-chercheurs de rang A à savoir les Professeurs Titulaires et les Maîtres de Conférences, car c’est sur leurs petites épaules que doivent reposer désormais nos espoirs, les espoirs de tout le peuple tchadien. Aussi la rémunération de ce corps doit-elle stimuler les autres à briller dans la recherche.
Je plaide, par ailleurs, pour une politique de recadrage du département ministériel et de réforme institutionnelle qui aide à freiner l’émigration de la jeunesse tchadienne. Le Gouvernement du Tchad gagnerait à prendre des décisions fortes, à réviser la politique de l’éducation, à repositionner l’éducation du peuple au cœur de sa politique, pour un décollage économique, un développement durable. Le fait que nombre de Tchadiens étudient à l’extérieur doit constituer une préoccupation pour le Gouvernement de Transition.
Je plaide aussi pour la reprise des travaux de construction du Campus de Toukra. En parachevant ce joyau architectural, on aura, non seulement accompli la volonté du Maréchal du Tchad, on aura également résolu les problèmes récurrents liés à la capacité d’accueil.
Je plaide surtout pour l’enveloppe budgétaire annuellement accordée à l’enseignement supérieur, en général, et à l’Université de N’Djaména, en particulier. Aucune Université au monde ne peut rayonner sans ressources financières suffisantes. C’est pourquoi, je pense humblement que cette Université doit mériter un traitement de faveur, un regard favorable de la part du Premier Magistrat que vous représentez, car elle est la toute première, la plus ancienne et la plus grande. Mettez-y un peu de ressources financières et elle fera votre fierté.
Je plaide, enfin, pour le renouvellement du plan triennal de financement de la recherche doctorale et postdoctorale. Ce fonds permettra j’en suis convaincu de booster conséquemment la recherche scientifique au Tchad.