Des responsables du CSP 17 de N'djaména suspendus contre toute attente

Des responsables du CSP 17 de N'djaména suspendus contre toute attente

Société Bande Info 3 octobre 2024 739

Aussitôt nommés, aussitôt débarqués, telle est la situation des responsables du Commissariat de la sécurité publique « CSP) 17, sis à Toukra dans le 9ème Arrondissement, ce 10 juillet 2023, à N’Djamena.

Aussitôt nommés, aussitôt débarqués, telle est la situation des responsables du Commissariat de la sécurité publique « CSP) 17, sis à Toukra dans le 9ème Arrondissement, ce 10 juillet 2023, à N’Djamena.

Des responsables du CSP 17 de N'djaména suspendus contre toute attente

Le 29 juillet 2023, 6 officiers supérieurs de la police nationale, à leur tête le Commissaire divisionnaire Danny Casimir, sont nommés au CSP 17 consécutif à l’arrêté portant nomination dans les CSP à N’Djamena. Alors qu’ils sont en « quartier consigné », en prélude à la fête de l’indépendance, ils ont reçu une visite surprise d’une délégation de 8 personnes, qui brandissent un arrêté signé du DG, pour les remplacer. Tout le CSP17 ne s’en revient. En fait, il s’agit, en réalité des policiers suspendus. En effet, dans une note de suspension, signé par le directeur de la sécurité publique, Tahir Haliki Haggar, 6 responsables du CSP 8 ont été suspendus, le 3 aout 2023. Selon les sources policières, le motif de leur suspension est dû à leur « incompétence » à retrouver une voiture qui serait volée dans le ressort administratif. Car, la hiérarchie de la police nationale a donné des instructions pour le cas de vol des voitures. Selon les renseignements de bonnes sources de la police nationale, les responsables des CSP ont l’obligation de 48 heures pour retrouver la voiture, au risque de s’exposer aux sanctions de la hiérarchie. Mais, les anciens responsables du CSP8 suspendus n’ont pas été à « la hauteur ». Ils étaient alors suspendus puis remplacés. Mais contre toute attente, c’est au CSP 17 qu’ils sont catapultés par l’arrêté du DG. Mais on se demande ce que l’on peut reprocher aux responsables du CSP 17 qui viennent à peine de prendre le service pour mériter un tel débarquement ? Selon la source de ce poste de police, les nouveaux affectés ont dit que le ministère a reçu « un écrit » serait venu de la population de Toukra. La population de Toukra, expliquent les nouveaux affectés, se sont plaintes. Pourtant, les responsables du CSP 17 disent ne rien faire de mal depuis notre nomination. La population du 9ème à qui l’on reconnait le caractère frondeuse, en cas d’un mauvais comportement des responsables du CSP17 auraient réagi publiquement ne serait-ce que pour exprimer son mécontentement. Rien de tel. Pour notre source, « ceux » qui sont venus les remplacer au CSP sont « tous des issus du pouvoir ». Et alors ? « Ils ne veulent pas voir une autre ethnie à la tête d’un Commissariat, » a-t-il renseigné. Preuve ? Actuellement, selon l’analyse du dernier arrêté, du 29 juillet 2023, portant nomination dans les CSP à N’Djamena, seul le responsable du CSP4, Kemnda Doulh Guy Baba, qui est le ressortissant de la zone méridionale, notamment de la Tandjilé, en poste. On se demande pour combien de temps peut-on le laisser diriger ? Mais, ce qui est certain, les tenants du pouvoir veulent avoir la main mise totale sur tout l’appareil sécuritaire pour contrôler la population comme le lait sur feu. 

 

Le 29 juillet 2023, 6 officiers supérieurs de la police nationale, à leur tête le Commissaire divisionnaire Danny Casimir, sont nommés au CSP 17 consécutif à l’arrêté portant nomination dans les CSP à N’Djamena. Alors qu’ils sont en « quartier consigné », en prélude à la fête de l’indépendance, ils ont reçu une visite surprise d’une délégation de 8 personnes, qui brandissent un arrêté signé du DG, pour les remplacer. Tout le CSP17 ne s’en revient. En fait, il s’agit, en réalité des policiers suspendus. En effet, dans une note de suspension, signé par le directeur de la sécurité publique, Tahir Haliki Haggar, 6 responsables du CSP 8 ont été suspendus, le 3 aout 2023. Selon les sources policières, le motif de leur suspension est dû à leur « incompétence » à retrouver une voiture qui serait volée dans le ressort administratif. Car, la hiérarchie de la police nationale a donné des instructions pour le cas de vol des voitures. Selon les renseignements de bonnes sources de la police nationale, les responsables des CSP ont l’obligation de 48 heures pour retrouver la voiture, au risque de s’exposer aux sanctions de la hiérarchie. Mais, les anciens responsables du CSP8 suspendus n’ont pas été à « la hauteur ». Ils étaient alors suspendus puis remplacés. Mais contre toute attente, c’est au CSP 17 qu’ils sont catapultés par l’arrêté du DG. Mais on se demande ce que l’on peut reprocher aux responsables du CSP 17 qui viennent à peine de prendre le service pour mériter un tel débarquement ? Selon la source de ce poste de police, les nouveaux affectés ont dit que le ministère a reçu « un écrit » serait venu de la population de Toukra. La population de Toukra, expliquent les nouveaux affectés, se sont plaintes. Pourtant, les responsables du CSP 17 disent ne rien faire de mal depuis notre nomination. La population du 9ème à qui l’on reconnait le caractère frondeuse, en cas d’un mauvais comportement des responsables du CSP17 auraient réagi publiquement ne serait-ce que pour exprimer son mécontentement. Rien de tel. Pour notre source, « ceux » qui sont venus les remplacer au CSP sont « tous des issus du pouvoir ». Et alors ? « Ils ne veulent pas voir une autre ethnie à la tête d’un Commissariat, » a-t-il renseigné. Preuve ? Actuellement, selon l’analyse du dernier arrêté, du 29 juillet 2023, portant nomination dans les CSP à N’Djamena, seul le responsable du CSP4, Kemnda Doulh Guy Baba, qui est le ressortissant de la zone méridionale, notamment de la Tandjilé, en poste. On se demande pour combien de temps peut-on le laisser diriger ? Mais, ce qui est certain, les tenants du pouvoir veulent avoir la main mise totale sur tout l’appareil sécuritaire pour contrôler la population comme le lait sur feu. 

 

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