Les avocats de salam info déplument la HAMA

Les avocats de salam info déplument la HAMA

Média Bande Info 3 octobre 2024 805

Au cours d’un point de presse animé ce jour au siège du salam info sis à kamnda dans le 7ème arrondissement de la capitale tchadienne, les avocats, Me Olivier Gouara et Me Ndilyam Mouadjimtog ont démontré les incongruités de la décision de la Haute Autorité des Médias et de L’Audiovisuel qui suspend le journal salam info et son promoteur Martin Innoua Doulguet.

Au cours d’un point de presse animé ce jour au siège du salam info sis à kamnda dans le 7ème arrondissement de la capitale tchadienne, les avocats, Me Olivier Gouara et Me Ndilyam Mouadjimtog ont démontré les incongruités de la décision de la Haute Autorité des Médias et de L’Audiovisuel qui suspend le journal salam info et son promoteur Martin Innoua Doulguet.

Les avocats de salam info déplument la HAMA

Pour prendre à témoin l’opinion, les avocats de salam info ont fourni à la HAMA d’abord le récépissé acquis à Bongor, la note nommant un directeur de publication, ensuite la note de transfert du siège sur N’Djaména datée du 04 mai 2018. Nonobstant la mise à la disposition de la HAMA de ces documents administratifs dudit journal, la HAMA a jugé mieux de suspendre les activités de ce journal. Ainsi, les avocats affirment très clairement que l’effet de l’édito fétiche présenté par le journal salam info qui a ôté le sommeil aux responsables de la HAMA. 

Pour les avocats, la décision de la HAMA est un non évènement. Ils estiment que sur le fond et la forme, cette décision fait entorse : la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel dispose en son article 6 que « la HAMA est composée de neuf (09) membres appelés Conseillers. » et à l’article 9 de préciser que « le collège est l’organe suprême et de décision. Il a notamment, pour mission de délibérer, d’adopter les principales décisions…». Curieusement, constate les avocats, il apparaît nulle part dans les visas de la

décision n°042/HAMA/SG/2018, une quelconque allusion à un procès-verbal d’une réunion du Collège de la HAMA. Il est donc évident que Monsieur ABDERAMAN BARKA ABDOULAYE DONINGAR, par ailleurs Président de la HAMA, s’est enfermé dans son bureau pour prendre une décision sans avoir préalablement informé ses autres collègues, concluent les avocats.

Au regard des manquements graves constatés, pour la défense des intérêts de Monsieur Martin INOUA DOULGEUT et du Journal SALAM Info : « nous entendons saisir le Tribunal compétent, à l’effet d’annuler cette décision » réaffirment les avocats .

 

 

Pour prendre à témoin l’opinion, les avocats de salam info ont fourni à la HAMA d’abord le récépissé acquis à Bongor, la note nommant un directeur de publication, ensuite la note de transfert du siège sur N’Djaména datée du 04 mai 2018. Nonobstant la mise à la disposition de la HAMA de ces documents administratifs dudit journal, la HAMA a jugé mieux de suspendre les activités de ce journal. Ainsi, les avocats affirment très clairement que l’effet de l’édito fétiche présenté par le journal salam info qui a ôté le sommeil aux responsables de la HAMA. 

Pour les avocats, la décision de la HAMA est un non évènement. Ils estiment que sur le fond et la forme, cette décision fait entorse : la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel dispose en son article 6 que « la HAMA est composée de neuf (09) membres appelés Conseillers. » et à l’article 9 de préciser que « le collège est l’organe suprême et de décision. Il a notamment, pour mission de délibérer, d’adopter les principales décisions…». Curieusement, constate les avocats, il apparaît nulle part dans les visas de la

décision n°042/HAMA/SG/2018, une quelconque allusion à un procès-verbal d’une réunion du Collège de la HAMA. Il est donc évident que Monsieur ABDERAMAN BARKA ABDOULAYE DONINGAR, par ailleurs Président de la HAMA, s’est enfermé dans son bureau pour prendre une décision sans avoir préalablement informé ses autres collègues, concluent les avocats.

Au regard des manquements graves constatés, pour la défense des intérêts de Monsieur Martin INOUA DOULGEUT et du Journal SALAM Info : « nous entendons saisir le Tribunal compétent, à l’effet d’annuler cette décision » réaffirment les avocats .

 

 

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