Un homme, une activité, pour survivre Christ passe par le ramassage des ordures malgré les indignations

Un homme, une activité, pour survivre Christ passe par le ramassage des ordures malgré les indignations

Autre Bande Info 3 octobre 2024 497

Un homme, une activité, pour survivre Christ passe par le ramassage des ordures malgré les indignations

Dans le carré 7 du 7ème arrondissement de la ville de N'Djamena se trouve, un jeune audacieux, courageux, travailliste, calme et protecteur Adoumtan  Christ Bonheur. Né d'une famille pauvre dont le père, est un débrouillard en maçonnerie et la mère une petite commerçante qui fait feu de tout bois pour que Christ et ses frères survivent.

Tout a commencé quand Christ était en primaire en classe de CM1 où la maladie du sommeil (trypanosomiase) ne le quitta point. Cette maladie fera que Christ Bonheur va abandonner le banc de l'école en 2012. Faute des moyens financiers, Il a été envoyé au village pour des soins traditionnels pendant huit années. Il est important de signaler que, Christ Bonheur est le nom qu'il préfère le plus au profit de son nom Adoumtan, nom qui lui a été donné par son grand père qui signifie selon lui " Donne moi avant que l'enfant ne soit pour toi" parce que, le père de Christ n'a pas payé la dot de sa maman, raison pour laquelle, il refuse de porter ce nom. Bonheur aime sa maman de tout son cœur, car il lui doit la vie. Dit-il. 

Dès son retour à N'Djamena, tout sera basculé. Christ trouve son père et sa mère séparés. La maman s'est remariée et le père lui aussi. Il était question pour lui et ses frères dont-il est l'ainé d'en prendre soin tout en sachant que la séparation des parents n'est pas en leur faveur. " Face à cette situation, je ne savais que faire. Un jour je marchais dire bonjour au voisin et j'ai remarqué qu'ils se disputaient avec la société chargée de ramasser les ordures du non respect des engagements qui les lient. Et c'est là où je me suis proposé à eux en promettant de passer chaque matin ramasser les ordures. Et cela a marché. Après je suis allé voir les maisons avoisinées qui m'ont aussi accepté. Chaque ménage paye entre 2500f et 3000francs CFA". Nous avoue émotionnellement Christ.

Christ Bonheur se fait aussi appelé "l'homme brouette" ou injurieurement " l'homme poubelle" a maintenant plus de dix ménage en sa charge dont il doit ramasser chaque jour les ordures pour jeter au dépotoir situé à au-moins de cinq kilomètres de son quartier en brouette. Un travail qui lui procure des injures venant des uns et encouragements de la part des autres. Mais Bonheur ne se laisse pas abattre par ces jeunes oisifs. Car, pour lui, le travail libère l'homme. Grâce à ce travail Bonheur subvient aux besoins de ses petits frères. Bonheur est dans ce travail bientôt deux ans. Toutefois, il est dépassé par les charges qu'il n'arrive pas du tout à s'acheter au-moins un portout ou pousse-pousse en jargon local plus encore une moto pour l'aider et professionnaliser son métier qu'il chérit tant. Une main est tendue pour recevoir toutes sortes d'aide pouvant aider le jeune homme à réaliser son rêve de meilleur collecteur d'ordures.

Aimé par tous ses employeurs, Christ Bonheur, le combattant de l'insalubrité, fait dans ses 25èmes années d'existence.

Dans le carré 7 du 7ème arrondissement de la ville de N'Djamena se trouve, un jeune audacieux, courageux, travailliste, calme et protecteur Adoumtan  Christ Bonheur. Né d'une famille pauvre dont le père, est un débrouillard en maçonnerie et la mère une petite commerçante qui fait feu de tout bois pour que Christ et ses frères survivent.

Tout a commencé quand Christ était en primaire en classe de CM1 où la maladie du sommeil (trypanosomiase) ne le quitta point. Cette maladie fera que Christ Bonheur va abandonner le banc de l'école en 2012. Faute des moyens financiers, Il a été envoyé au village pour des soins traditionnels pendant huit années. Il est important de signaler que, Christ Bonheur est le nom qu'il préfère le plus au profit de son nom Adoumtan, nom qui lui a été donné par son grand père qui signifie selon lui " Donne moi avant que l'enfant ne soit pour toi" parce que, le père de Christ n'a pas payé la dot de sa maman, raison pour laquelle, il refuse de porter ce nom. Bonheur aime sa maman de tout son cœur, car il lui doit la vie. Dit-il. 

Dès son retour à N'Djamena, tout sera basculé. Christ trouve son père et sa mère séparés. La maman s'est remariée et le père lui aussi. Il était question pour lui et ses frères dont-il est l'ainé d'en prendre soin tout en sachant que la séparation des parents n'est pas en leur faveur. " Face à cette situation, je ne savais que faire. Un jour je marchais dire bonjour au voisin et j'ai remarqué qu'ils se disputaient avec la société chargée de ramasser les ordures du non respect des engagements qui les lient. Et c'est là où je me suis proposé à eux en promettant de passer chaque matin ramasser les ordures. Et cela a marché. Après je suis allé voir les maisons avoisinées qui m'ont aussi accepté. Chaque ménage paye entre 2500f et 3000francs CFA". Nous avoue émotionnellement Christ.

Christ Bonheur se fait aussi appelé "l'homme brouette" ou injurieurement " l'homme poubelle" a maintenant plus de dix ménage en sa charge dont il doit ramasser chaque jour les ordures pour jeter au dépotoir situé à au-moins de cinq kilomètres de son quartier en brouette. Un travail qui lui procure des injures venant des uns et encouragements de la part des autres. Mais Bonheur ne se laisse pas abattre par ces jeunes oisifs. Car, pour lui, le travail libère l'homme. Grâce à ce travail Bonheur subvient aux besoins de ses petits frères. Bonheur est dans ce travail bientôt deux ans. Toutefois, il est dépassé par les charges qu'il n'arrive pas du tout à s'acheter au-moins un portout ou pousse-pousse en jargon local plus encore une moto pour l'aider et professionnaliser son métier qu'il chérit tant. Une main est tendue pour recevoir toutes sortes d'aide pouvant aider le jeune homme à réaliser son rêve de meilleur collecteur d'ordures.

Aimé par tous ses employeurs, Christ Bonheur, le combattant de l'insalubrité, fait dans ses 25èmes années d'existence.

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