Baptême de feu de Mahamat idriss Deby Itno

Baptême de feu de Mahamat idriss Deby Itno

Editorial Bande Info 3 octobre 2024 430

Baptême de feu de Mahamat idriss Deby Itno

Il est de notoriété pour un chef de l’Etat d’assister sa population attristée. Et ce n’est donc plus une surprise si le Président de Transition se rend au chevet des victimes des événements du 20 octobre aussi bien dans les centres hospitaliers qu’au siège des partis politiques saccagés, alliés du MPS, le parti de son défunt père. Loin d’apaiser la tension politique, la sortie médiatique du Président de Transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby lors de cette visite est un coup de force sinon une déclaration de guerre face aux menaces qui pèsent sur la deuxième phase de la transition qu’il a entamée pour avoir mis toutes les chances de son côté au sortir du Dialogue National Inclusif. Malheureusement ces résultats connus d’avance sont contestés par une partie des Tchadiens.

Le mot d’ordre des jeunes, le 20 Octobre dernier en descendant mains nues dans les rues est de dire non à la prolongation du mandat du président de transition Mahamat Idriss Déby Itno. Ce qui n’est peut-être pas compris par les forces de l’ordre et de sécurités qui ont tiré à balles réelles sur des manifestants majoritairement jeunes. A la surprise générale, le Président de Transition laisse croire qu’il sera très accroché au pouvoir qu’il a hérité de son défunt père. 

Mais qu’est ce qui peut bien motiver cette descente inopportune du chef de la junte militaire parachuté après le décès de son père ? 

A y voir de plus près, le chef de la junte veut se racheter en faisant cette descente. Rachat dans ce sens, qu’il est l’ordonnateur aux forces de l’ordre qui ont abattu ces jeunes sans défense.  

Pourtant, la priorité est à Walia où les inondations ont emporté plusieurs concessions avec des biens sans que cela n’émeuve le pouvoir. Preuve que Mahamat Idriss Deby n’est pas près à faire de concession pour une sortie de crise comme au Sénégal.  

Réactions

Au delà des condamnations, c’est la France qui porte la lourde responsabilité d’accompagner la junte dans son désire de se maintenir au pouvoir. Car l’alerte à été donnée par le Premier Ministre de Transition Saleh Kebzabo qui ne lésine pas sur les moyens pour condamner et mettre au pilori ses collègues de lutte d’hier Yaya Dillo et Masra Succès qu’il qualifie d’insurgés armés.

Le sort de ces derniers est connu d’avance : mettre fin à leurs activités politiques en les envoyer en prison à travers l’instrumentalisation de la justice et par tous les moyens. 

Le Président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat à l’ouverture du dialogue le 20 aout a ouvert la voix aux Tchadiens de lire les signes des temps même si tout est mis en œuvre par le régime pour se faire accompagner par des assoiffés de pouvoir et à la limite ceux qui ont accompagné le défunt père pendant 30 ans de règne. Et comme une lettre à la poste, les faits commencent par donner raison au président de de la commission de l’Union africaine. 

Tout ce que l’opinion nationale et internationale attend du président de la transition, c’est d’ordonner l’arrestation des civils a visage découverts qui ont tiré sur des jeunes mécontents que de faire de déclarations à contre courant 

Édito écrit le samedi 22 octobre à 16 heures 30 minutes. 

Il est de notoriété pour un chef de l’Etat d’assister sa population attristée. Et ce n’est donc plus une surprise si le Président de Transition se rend au chevet des victimes des événements du 20 octobre aussi bien dans les centres hospitaliers qu’au siège des partis politiques saccagés, alliés du MPS, le parti de son défunt père. Loin d’apaiser la tension politique, la sortie médiatique du Président de Transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby lors de cette visite est un coup de force sinon une déclaration de guerre face aux menaces qui pèsent sur la deuxième phase de la transition qu’il a entamée pour avoir mis toutes les chances de son côté au sortir du Dialogue National Inclusif. Malheureusement ces résultats connus d’avance sont contestés par une partie des Tchadiens.

Le mot d’ordre des jeunes, le 20 Octobre dernier en descendant mains nues dans les rues est de dire non à la prolongation du mandat du président de transition Mahamat Idriss Déby Itno. Ce qui n’est peut-être pas compris par les forces de l’ordre et de sécurités qui ont tiré à balles réelles sur des manifestants majoritairement jeunes. A la surprise générale, le Président de Transition laisse croire qu’il sera très accroché au pouvoir qu’il a hérité de son défunt père. 

Mais qu’est ce qui peut bien motiver cette descente inopportune du chef de la junte militaire parachuté après le décès de son père ? 

A y voir de plus près, le chef de la junte veut se racheter en faisant cette descente. Rachat dans ce sens, qu’il est l’ordonnateur aux forces de l’ordre qui ont abattu ces jeunes sans défense.  

Pourtant, la priorité est à Walia où les inondations ont emporté plusieurs concessions avec des biens sans que cela n’émeuve le pouvoir. Preuve que Mahamat Idriss Deby n’est pas près à faire de concession pour une sortie de crise comme au Sénégal.  

Réactions

Au delà des condamnations, c’est la France qui porte la lourde responsabilité d’accompagner la junte dans son désire de se maintenir au pouvoir. Car l’alerte à été donnée par le Premier Ministre de Transition Saleh Kebzabo qui ne lésine pas sur les moyens pour condamner et mettre au pilori ses collègues de lutte d’hier Yaya Dillo et Masra Succès qu’il qualifie d’insurgés armés.

Le sort de ces derniers est connu d’avance : mettre fin à leurs activités politiques en les envoyer en prison à travers l’instrumentalisation de la justice et par tous les moyens. 

Le Président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat à l’ouverture du dialogue le 20 aout a ouvert la voix aux Tchadiens de lire les signes des temps même si tout est mis en œuvre par le régime pour se faire accompagner par des assoiffés de pouvoir et à la limite ceux qui ont accompagné le défunt père pendant 30 ans de règne. Et comme une lettre à la poste, les faits commencent par donner raison au président de de la commission de l’Union africaine. 

Tout ce que l’opinion nationale et internationale attend du président de la transition, c’est d’ordonner l’arrestation des civils a visage découverts qui ont tiré sur des jeunes mécontents que de faire de déclarations à contre courant 

Édito écrit le samedi 22 octobre à 16 heures 30 minutes. 

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