Une fête majoritairement celebrée par les chrétiens surtout les enfants pour commémorer la naissance de Jésus Christ fait un bon business pour les tailleurs tchadiens. L'on peut y trouver toute qualité des tissus et pagnes prètes à subir de transformation pour répondre à la demande des clients. " dans notre atelier nous faisons de la couture mixte. Et à l'approche de ces fêtes, nous sommes toujours débordés et obligés de passer la nuit a l'atelier pour satisfaire nos clients impatients". Nous dit le maître tailleur Blanchard dans le 7e arrondissement de N'djaména.

Pour la majorité des couturiers, c'est un moment décisif pour eux de se faire de l'argent donc ils préfèrent coudre et mettre à la consommation du public à l'approche des fêtes. Selon eux, qu'ils peuvent rentrer facilement avec un trente milles par jour donc pas de plainte.

"je suis musulman mais la majorité de mes clients sont chrétiens. En ce moment je suis débordé des commandes", explique Mahamat Kebir, un tailleur à Moursal dans le 6e arrondissement.

le malheur des uns fait le bonheur des autres dit-on. Cette fois ci, c'est le bonheur des uns qui fait le malheur des autres. Ulrich, un jeune couturier trouve pour sa part que prendre les tissus et pagnes des clients en ce moment, est une source des problèmes. "Je n'ai pas envie qu'un client Vienne frapper à ma porte à tout moment et toute heure. Pour éviter ce drame, je suis obligé de coudre des prèts à porter, et les gens achètent sans problème". 

La couture est un noble métier et nourrit bien son homme comme tout autre certes, mais le rendez vous à répétition contribuent à sa discreditation.